Greenpeace pointe du doigt une importante fuite de substances radioactives dont du césium et du tritium sur le site de la centrale nucléaire de Wolsong située à Gyeongju, dans le sud-est de la Corée du Sud.
Selon l’organisation non gouvernementale internationale de protection de l'environnement, il s’agit d’un échec de la politique de sûreté du nucléaire sud-coréen et d’une catastrophe d’origine humaine.
Lors d’une conférence de presse tenue hier en ligne, Greenpeace a reproché à la Commission sur la sûreté et la sécurité nucléaires (NSSC), à Korea Hydro and Nuclear Power (KHNP) et à l'Institut coréen de sûreté nucléaire (KINS) de n’avoir pris aucun dispositif fondamental pour prévenir la fuite radioactive.
Pour rappel, la NSSC a publié le 10 septembre le résultat de sa première enquête sur la fuite de tritium dans le réacteur n°1 de la centrale. Selon cette investigation, le radionucléide a été détecté dans des échantillons de terre et d’eau prélevés près d’une piscine de stockage du combustible usagé.
Greenpeace a appelé les autorités sud-coréennes à prendre des mesures destinées à bloquer la fuite et à élucider les causes de l’accident qui a endommagé la piscine en question.
L'ONG à but non lucratif a ensuite demandé des enquêtes afin de vérifier la sûreté des autres piscines de stockage du combustible usagé dans les réacteurs n°2, n°3 et n°4 et d’informer les riverains sur l’ampleur des dégâts avant de lancer les travaux pour stopper la fuite radioactive dans la région.