Deux jours après son lancement d’un missile balistique depuis un sous-marin, la Corée du Nord l’a justifié par le biais du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères.
Dans un entretien aujourd’hui avec son agence officielle KCNA, le porte-parole a de fait prétendu que « le tir s’inscrivait bien dans le cadre des activités normales du pays visant à mener son plan de développement des sciences de la défense à moyen et long terme et qu’il n’avait causé aucune menace ni dégât aux pays voisins et pour la sécurité régionale ».
L’officiel a affirmé que « si les autres n’entravaient pas l’exercice légitime de notre souveraineté, les tensions ne se seraient jamais créées dans la péninsule ». Et d’ajouter que « si les Etats-Unis et leurs pays suiveurs optent pour une mauvaise conduite, cela servira de catalyseur des conséquences plus graves et sérieuses ».
Le diplomate a également exprimé ses regrets en reprochant aux Etats-Unis de « réagir de manière anormale à l’exercice du droit à l’autodéfense » d’un Etat souverain qu’est la Corée du Nord. Dans le même temps, il a redit que sa dissuasion ne visait pas un pays ni une force en particulier, mais servait à prévenir la guerre elle-même, et que les USA et la Corée du Sud n’étaient plus les ennemis principaux de Pyongyang.
Le porte-parole a également fustigé Washington et l’Onu pour avoir convoqué d’urgence le Conseil de sécurité de l’organisation internationale pour discuter du test de MSBS nord-coréen de mardi.