Comme prévu, la Corée du Nord vient de prendre la présidence tournante de la Conférence du désarmement basée à Genève. Son ambassadeur auprès de l’Office des Nations unies dans la ville suisse Han Tae-song a dirigé hier pour la première fois la réunion.
Une quarantaine de pays ont aussitôt publié une déclaration commune exprimant leur regret et leur inquiétude à cet égard. Plusieurs autres Etats comme la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon ont fait de même.
Le représentant nord-coréen a aussitôt répliqué, disant qu’il ne pouvait pas garder le silence sur les critiques visant « sa patrie ».
Dans ce contexte, le porte-parole du département d’Etat américain s’est lui aussi montré sceptique. Ned Price a alors affirmé que le régime de Kim Jong-un était loin d’être un acteur à responsabilité de la non-prolifération, mais qu’à contrario, il avait porté atteinte profondément à la stabilité du régime international la concernant.