Aujourd’hui est la date butoir fixée par le Minjoo, la première force de l’opposition, pour la composition de la direction de l’Assemblée nationale. Mais les négociations avec le Parti du pouvoir du peuple (PPP) n’ont toujours pas porté leurs fruits.

Le Minjoo a promis de renoncer au poste du chef de la commission de la législation et des affaires juridiques à condition que le PPP participe à la formation du comité spécial de la réforme judiciaire. Cet organisme est incontournable pour la création d’un bureau d’investigation des crimes majeurs, une sorte de FBI à la coréenne.

Or, la formation présidentielle a refusé ce marché en critiquant que ce projet faisait suite à la privation du droit d'investigation du Parquet, loi à laquelle il s’oppose. Elle a ensuite proposé d’élire d’abord le patron et les vice-présidents du perchoir lors d’une session plénière. Toutefois, cette idée n’a pas plu au Minjoo qui lui a reproché de vouloir sa soumission alors qu’il a déjà fait des concessions.

Le bras de fer se poursuit également autour de l’affaire du meurtre d’un fonctionnaire sud-coréen par l’armée nord-coréenne. Le parti au pouvoir revendique la mise en place d’un comité parlementaire pour rendre publiques les archives de l’ancien président Moon Jae-in.

En revanche, le Minjoo, de son côté, a lancé aujourd’hui son propre groupe de travail dédié à résoudre ce problème. Par ailleurs, Woo Sang-ho, le chef de son comité d’urgence a rencontré la famille de la victime qui lui a transféré ses demandes.