La Corée du Sud et le Japon ont organisé hier, cette fois à Tokyo, une nouvelle réunion diplomatique à laquelle ont participé les directeurs généraux concernés de leur ministère respectif des Affaires étrangères. La première depuis le 11 octobre.
La sud-Coréenne Seo Min-jeong, nommée à son poste il y a à peine trois jours, et son homologue japonais Takehiro Funakoshi, ont échangé sur les sujets de préoccupation majeurs des deux pays. Ils ont alors cherché à accélérer les consultations bilatérales, comme l’ont souhaité Yoon Suk-yeol et Fumio Kishida lors de leurs deux récentes entrevues, la première à New York en septembre et la seconde à Phnom Penh le 13 novembre.
La question de l’indemnisation des victimes sud-coréennes du travail forcé imposé par le Japon du temps de la colonisation a dominé leur conversation. Les deux parties ont affiché leur convergence sur la nécessité d’y trouver au plus vite une solution et de réchauffer leurs relations plombées par cet épineux dossier.
A ce propos, les deux voisins ont avancé hier deux propositions reflétant la position des anciens travailleurs forcés, la décision de la justice sud-coréenne, qui avait sanctionné, en 2018, les entreprises nippones concernées à les dédommager, ou encore les mesures que l’archipel doit prendre. Cependant, un accord avant la fin de l’année semble compliqué.