Faut-il mettre un terme à la grève ? Les routiers sont appelés à s’exprimer depuis 9h ce matin alors qu’ils mènent leur action collective depuis le 24 novembre à l’initiative de la Solidarité des camionneurs de fret, une branche de l’Union des travailleurs des services et des transports publics (KPTU-TruckSol), qui fait partie de la Confédération coréenne des syndicats (KCTU).
La Solidarité des camionneurs de fret avait organisé, hier après-midi, une réunion de son comité exécutif au siège de la KCTU afin de décider la poursuite ou non de la grève. Mais elle n’est pas parvenue à trancher la discussion.
Finalement, le syndicat des routiers a préféré mettre le dossier au vote de ses membres. Selon lui, cette décision a été prise notamment pour deux raisons. Il s’agit d’abord de réduire au maximum les préjudices chez les syndicalistes, et aussi d’appeler le gouvernement à changer d’attitude alors que ce dernier s’obstine à infliger une répression ferme contre les grévistes.
Les résultats du vote devraient tomber vers midi. Si le « oui » l’emporte, la Solidarité des camionneurs de fret lèvera la grève. Cependant, elle continuera à demander au gouvernement et au Parti du pouvoir du peuple, la formation présidentielle, de légiférer la prolongation du « système des tarifs de transport pour la sécurité », visant à garantir un salaire minimum, et d’élargir aussi la liste des marchandises pouvant bénéficier de ce dispositif.
Par ailleurs, la KCTU prévoit de demander à l’exécutif de rendre des comptes via l’Organisation internationale du travail (OIT) au sujet de son ordre de retour au travail aux camionneurs.