La tension diplomatique entre Séoul et Téhéran se poursuit depuis les propos qu’a tenus Yoon Suk-yeol, lors de sa récente visite à l’unité militaire sud-coréenne Akh, stationnée à Abou Dhabi.
Des mots qui continuent de faire parler. S’exprimant devant les soldats, le président sud-coréen a déclaré que « l’ennemi et l’Etat le plus menaçant pour les Emirats arabes unis est l’Iran ». Cette remarque a suscité l’ire de la République islamique, et le pays du Matin clair a dû lui fournir des explications.
L’Iran estime maintenant que le gouvernement sud-coréen a montré sa volonté de « corriger ses erreurs », mais que les mesures qu’il a prises ne sont pas encore suffisantes. Ces commentaires ont été faits par le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères Nasser Kanaani, lors d’un point de presse hier, selon l’agence de presse officielle IRNA.
La voix de la diplomatie iranienne a saisi l’occasion pour exhorter à nouveau Séoul à libérer les actifs de son pays, bloqués dans deux banques sud-coréennes. Ces fonds, provenant de la vente du pétrole iranien et faisant l’objet des sanctions américaines, s’élèvent à quelque sept milliards de dollars.