Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Otan se réuniront en juillet à Vilnius, la capitale de la Lituanie. Or, cette année encore, et ce pour la deuxième fois de son histoire, l’Alliance atlantique y a convié les dirigeants de quatre nations d’Asie-Pacifique : la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. C’est ce qu’a annoncé jeudi son secrétaire général à Oslo en Norvège.
Jens Stoltenberg a alors affirmé que la sécurité n’était plus une question régionale, mais internationale et qu’il était plus que jamais important de renforcer la coopération avec les partenaires d’Indopacifique.
A propos du droit à l’autodéfense mis en avant hier par Kim Yo-jong, la sœur cadette du leader nord-coréen, pour justifier le lancement du satellite de son pays, le patron de l’Otan a dénoncé une violation ouverte des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies.