Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est réuni, hier, pour débattre cette fois du désarmement nucléaire et de la non-prolifération.

L’ambassadeur de Corée du Sud à l’Onu s’est lui aussi exprimé. Sans surprise, Hwang Joon-kook est revenu sur le développement nucléaire et balistique de Pyongyang. Selon lui, les perspectives de non-prolifération nucléaire de la communauté internationale restent encore sombres justement en raison de ces programmes. Il a d’emblée appelé le Conseil d’y réagir.

Le représentant sud-coréen a également affirmé que le régime de non-prolifération n’avait jamais été aussi sérieusement menacé auparavant. Avant d’ajouter qu’à l’heure même où les discussions sur le sujet se déroulent, le pays communiste poursuit ses provocations. Il a alors voulu mentionner le lancement, hier, de plusieurs missiles balistiques à courte portée de Pyongyang.

Hwang a aussi souligné la nécessité pour les membres permanents de l’organe sécuritaire de respecter le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Il aurait ainsi pointé du doigt la Russie, qui a évoqué la possibilité d’utiliser des armes atomiques en Ukraine.