Le Premier ministre japonais a fait part, à plusieurs reprises, de son souhait de rencontrer le dirigeant nord-coréen. Avec pour objectif de régler au plus vite les contentieux bilatéraux.
Pourtant, son ambassadeur, basé à Washington, estime que le régime de Kim Jong-un ne semble pas encore prêt à faire avancer ces dossiers. Shigeo Yamada a fait cette remarque, devant un forum organisé, hier, par le Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS), un think tank basé dans la capitale américaine.
Selon le représentant nippon, Fumio Kishida croit que « si Tokyo établit des relations constructives avec Pyongyang, cela sera utile pour la stabilité des deux pays comme de la région ». Il reste donc fidèle à ses principes : obtenir des progrès dans tous les dossiers en suspens. Cependant, plusieurs annonces faites jusqu’à présent par le royaume ermite laissent entrevoir que celui-ci n’est pas encore prêt à les aborder.
L’ambassadeur a alors détaillé ces litiges. Il s’agit pour l’essentiel des programmes nucléaire et balistique du pays communiste et des civils japonais enlevés par ses agents dans les années 1970 et 1980.