La Corée du Sud retient son souffle. Il ne s’agit pas d’une élection politique ou d’un important match de football. Mais du baccalauréat coréen, ou plus exactement du diplôme d’entré à l’université.

610 146 élèves de lycée étaient convoqués aujourd’hui. Trois matières sont communes à tous les candidats : la littérature coréenne, les maths et l’anglais. Une épreuve scientifique est-elle aussi obligatoire mais les élèves peuvent choisir leur domaine : la biologie, la chimie, la politique, l’économie, l’histoire ou la géographie.

Contrairement à ce qui se passe en France, toutes ses épreuves se présentent sous forme de questionnaires à choix multiples.

10 000 policiers et 6 000 volontaires ont été mobilisés pour l’occasion. Placés aux abords des stations de bus et de métro, ils sont chargés de transporter les candidats sur leurs lieux d’examen. Pour cela, tous les moyens sont utilisés : car, voiture et même moto.

Les employés de la fonction publique ont été priés de venir au travail une heure plus tard pour éviter les embouteillages.

La marine et l’armé de l’air ont suspendu tous leurs exercices aujourd’hui pour ne pas perturber la concentration des lycéens. L’armée américaine est-elle aussi tenue de respecter cette consigne.

On peut voir aussi des mères devant les grilles des établissements, priant pour le succès de leurs enfants.

Il faut dire que l’enjeu est d’importance. C’est quasiment tout l’avenir professionnel de ces jeunes qui en dépend. Les meilleurs candidats auront accès aux meilleures universités et quoi qu’ils fassent ensuite, ils sont assurés d’obtenir un bon poste.