La troisième session de la 14e Assemblée populaire suprême (APS), le Parlement nord-coréen, s’est tenue hier, soit deux jours plus tard que prévu. La raison de ce report n’est pas connue.
Selon les médias du pays communiste, le dirigeant nord-coréen n’y a pas pris part. Durant la session, six projets de loi portant sur la valorisation matière, l’enseignement à distance, le budget et l’organisation, entre autres, ont été adoptés.
Ri Son-gwon, le ministre des Affaires étrangères, et Kim Hyung-jun, qui a succédé à Ri Su-yong au poste de vice-président du comité central du Parti des travailleurs en charge des affaires internationales, ont été tous les deux désignés comme membres de la Commission des affaires de l'Etat. Celle-ci n’est autre que l'organe de décision le plus puissant de Pyongyang dirigé par le jeune leader.
En revanche, quelques poids lourds politiques du régime, à commencer par Ri Su-yong et Ri Yong-ho, diplomate expert des affaires américaines, ont été évincés de ladite Commission.
Kim Yo-jong, la puissante sœur cadette du dirigeant nord-coréen, a été reconduite, samedi dernier, dans ses fonctions de membre suppléant du Bureau politique du comité central du Parti des travailleurs.
Pak Jong-chon, chef de l'état-major général de l'Armée populaire de Corée, qui dirige actuellement la mise au point d’une nouvelle arme, et Ri Son-gwon, nouveau chef de la diplomatie, ont été respectivement nommés membre et membre suppléant du Politbureau.