Dans le sillage de l’épidémie de COVID-19, les sud-Coréens semblent passer plus de temps les yeux rivés sur leur téléphone portable.

Selon une étude du ministère des Sciences et des TIC réalisée auprès de 10 000 foyers, 23,3 % des habitants étaient « fortement dépendants » de leur smartphone l’an dernier, soit une hausse de 3,3 points en glissement annuel. C’est-à-dire qu’ils souffrent de problèmes physiques ou psychologiques dans la vie quotidienne en raison de l’usage excessif de ce gadget intelligent.

Les enfants de 3 à 9 ans et les adolescents de 10 à 19 ans ont connu la plus forte hausse, avec 4,4 points et 5,6 points respectivement. La proportion chez les sexagénaires s’est également accrue de 1,9 point. La plupart des sondés étaient conscients de la gravité de ce problème, et 61 % ont estimé que le rôle des individus est essentiel pour s’en sortir.

Par ailleurs, la fracture numérique continue à se réduire. Le taux d’accès aux technologies numériques des classes les plus exclues s’est établi à 72,7 %, une progression de 2,8 points sur un an. Le chiffre chez les classes précaires a bondi de 7,3 points pour atteindre 95,1 %. La situation s’est améliorée également chez les personnes handicapées, les agriculteurs, les pêcheurs et les seniors.

Le ministère prévoit d’accélérer ce changement en élargissant la formation pour les habitants ecartés du numérique et en décuplant le budget consacré à la production de contenus sur la lutte contre l’addiction au smartphone destinés aux enfants.