L'aéroport international d'Incheon souffle aujourd'hui ses 20 bougies. Depuis son inauguration en 2001, la principale aérogare de Corée du Sud n'a cessé d'évoluer. Etant parvenu à dégager un profit après seulement trois ans d'existence, son taux de croissance s’est établi depuis à 8 % en moyenne.
La pandémie de COVID-19 a toutefois porté un coup dur à cet établissement. Le nombre de passagers a chuté de plus de 80 % en un an, provoquant un déficit chiffré à plus de 426 milliards de wons, soit environ 319 millions d'euros. Ce résultat négatif devrait d’ailleurs doubler selon les prévisions. D'où la nécessité d’un changement dans sa gestion, jusqu'ici centrée sur le transport des passagers.
L'aéroport d'Incheon prévoit ainsi la construction d'un complexe touristique et culturel sur l'île de Yeongjong, où il est situé. Il renforcera également le transport de fret, pour lequel il s'est classé au 4e rang mondial en pleine crise sanitaire. De nouveaux centres de logistique sortiront de terre pour accueillir des cargos de taille moins importante, adaptés aux secteurs de la nouvelle économie dont le commerce électronique et l'industrie pharmaco-médicale.
Ce n'est pas tout. Pour s'adapter à l'ère du sans contact, l'aéroport entamera la numérisation des contrôles d'entrée et de sortie et proposera des boutiques sans contact gérées par l'intelligence artificielle.
Une cérémonie célébrant ses 20 ans sera organisée aujourd'hui au Millenium Hall de l'aérogare 1, l’occasion de dévoiler « Vision 2030 », un plan de relance de l'industrie du transport aérien du pays.