Le Premier ministre Chung Sye-kyun prévoit de se rendre à Téhéran la semaine prochaine en vue de clore définitivement l’épineux problème du « MT Hankuk-Chemi », un pétrolier sud-coréen saisi en janvier dernier par les gardiens de la révolution iraniens.
Dans ce contexte, le gouvernement de la République islamique a annoncé que les enquêtes avaient été menées en faveur du navire et que des résultats positifs étaient à l’étude. Cette annonce a été faite par le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères.
Dans une conférence de presse tenue hier, Saeed Khatibzadeh a précisé qu’« il y avait eu une sérieuse demande du gouvernement de Séoul et que le casier judiciaire du capitaine du bateau était vierge ». Et d’ajouter que le ministère avait soumis ces avis à la justice locale et que celle-ci rendra sa décision finale.
Dans un commentaire publié hier, le gouvernement iranien a lui aussi affirmé que la justice étudiait positivement le dossier, qui selon lui, est une question distincte des relations entre les deux pays.
A propos de la visite prochaine de Chung, il a annoncé l’accueillir favorablement, souhaitant qu’elle permette aussi de débloquer les fonds iraniens gelés dans des banques sud-coréennes.
Le bateau-citerne transportait à son bord un total de 20 marins quand il a été arraisonné dans le détroit d’Ormuz. 19 d’entre eux ont été libérés à l’exception de leur capitaine qui est toujours détenu. Cela dit, 14 d’entre eux sont toujours sur place pour effectuer la maintenance du navire et pour se préparer à son éventuel relâchement.
Par ailleurs, l’agence de presse locale IRNA a rapporté hier que 700 000 doses de vaccin du groupe anglo-suédois AstraZeneca, produites par son sous-traitant sud-coréen SK Bioscience, avaient été livrées au pays du Moyen-Orient.