Séoul n’a pas tardé à protester contre le Livre bleu diplomatique 2021 de Tokyo. Le ministère des Affaires étrangères a publié aujourd’hui un commentaire signé de son porte-parole.
Il y conteste vivement la revendication répétée par le Japon de sa souveraineté sur Dokdo, qui est « le territoire inhérent de la Corée du Sud, géographiquement, historiquement et au regard du droit international » et appelle une fois de plus à son retrait immédiat. En outre, le gouvernement a renouvelé sa détermination à réagir avec fermeté à toute provocation nippone sur ces îlots.
Le ministère est aussi revenu sur les dédommagements des sud-Coréennes contraintes de se prostituer pour les soldats de l'armée impériale japonaise pendant la Seconde guerre mondiale. Il a exhorté fermement le pays du Soleil levant à se comporter à la hauteur de la responsabilité, du repentir et des excuses qu’il avait lui-même exprimés dans la déclaration de Yohei Kono en 1993 comme dans l’accord bilatéral de 2015 sur les femmes de réconfort.
Afin d’en faire part, le ministère a fait venir à son siège le chef de mission de l’ambassade du Japon à Séoul.