Le sommet P4G 2021 de Séoul s’est achevé hier soir. D’après le président sud-coréen Moon Jae-in, ce rendez-vous virtuel, qui s’est déroulé pendant deux jours, a permis aux participants de confirmer la gravité de la crise climatique et d’échanger leurs idées sur la reprise verte, la neutralité carbone ou encore la coopération public-privé. Résultat : la déclaration de Séoul a été adoptée. Ce texte stipule de coopérer davantage afin de limiter le réchauffement mondial à 1,5°C, d’accélérer la sortie du charbon et de faire face à la pollution de l’océan par les plastiques.
Lors des discussions entre les dirigeants qui se sont déroulées juste avant la clôture, le locataire de la Maison bleue avait également déclaré que les frontières n’existaient pas dans le problème climatique et que les nations avancées devaient partager le fardeau de la neutralité carbone des pays en développement. Avant d’ajouter que la Corée du Sud allait justement jouer le rôle de pont entre les deux parties.
Dans ce cadre, il avait déjà fait savoir dimanche que l’aide publique au développement liée aux projets climatiques et verts serait élargie d’ici 2025, et qu’un Fonds dédié au « Green New Deal » à hauteur de 5 millions de dollars allait être créé au Global Green Growth Institute (GGGI). Ce n’est pas tout. Une nouvelle subvention de 4 millions de dollars sera versée au P4G pour pérenniser son fonctionnement.
Le prochain sommet P4G se tiendra, dans deux ans, en Colombie. La première édition, rappelons-le, s’est tenue en 2018 à Copenhague, au Danemark.