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Le Service national du renseignement (NIS) a rapporté, aujourd’hui, à la commission compétente de l’Assemblée nationale, que l’Institut de recherche de l’énergie atomique de Corée (KAERI) aurait été exposé, au premier semestre, à une cyberattaque présumée de la Corée du Nord pendant 12 jours.
Le député du Parti du Pouvoir du Peuple Ha Tae-keung, qui est l’un des membres de cette commission, en a fait état aux journalistes, en se référant au rapport sur ce piratage qui n’aurait pas affecté les informations les plus sensibles. Et d’ajouter que cette attaque aurait été rendue possible par la bévue d’un responsable informatique du KAERI qui n’a pas changé un mot de passe, au détriment de la recommandation du NIS. En effet, ce dernier présume que le pays communiste est censé être derrière cette attaque, mais sans fuite d’aucune technologie clé.
D’après l’élu du camp conservateur, d’autres signes laissent supposer que Korea Aerospace Industries (KAI) pourrait également été piraté par un groupe présumé nord-coréen et une investigation a été ouverte sur cette affaire. De son côté, Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) a aussi fait l’objet d’une cyberattaque en novembre dernier, mais Pyongyang n’en est pas l’auteur.
Ensuite, Ha a fait savoir que deux ordinateurs de l’Institut de l’énergie de fusion de Corée (KFE) avaient été contaminés, début juin et qu’une enquête était en cours, mais aussi que l’Institut de recherche de l’aérospatiale de Corée (Kari) avait subi une fuite d’une partie de ses documents.
Concernant la santé du dirigeant nord-coréen, le NIS a rapporté que Kim Jong-un avait perdu, à la suite d’un régime, entre 10 et 20 kg et qu’il mènerait ses activités publiques normales. Le jeune leader ne souffrirait donc d’aucun problème de santé.
Quant à sa sœur cadette Kim Yo-jong, elle continuerait de diriger les affaires liées à la diplomatie et à la sécurité tout en intervenant, récemment, dans les affaires intérieures telles que la prévention sanitaire et la vie quotidienne de la population.
Enfin, sur la situation épidémique au Nord, aucun signe n’a été détecté indiquant une propagation du COVID-19 ou l’importation de vaccins.