Le gouvernement tentera de geler au maximum les tarifs publics jusqu’à la fin de l’année pour la stabilité des prix. Cette décision a été prise lors d’une réunion entre les vice-ministres concernés qui s’est tenue ce matin. Seuls les tarifs qui sont déjà fixés comme celui de l’électricité feront exception. Pour le moment, aucune discussion n’a été engagée pour la revalorisation des tarifs de trains, de bus et de péages.

En ce qui concerne les tarifs déterminés par les administrations locales de façon autonome, comme le gaz, la distribution et de l’évacuation de l’eau, les transports et les sacs poubelle, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité prévoit de mener des négociations avec comme principe directeur de maintenir le niveau actuel.

A propos de l’accroissement du prix du lait, le gouvernement examine son impact sur les cours des produits transformés, et prévoit de disperser les dates de la revalorisation. Il s’efforcera également d’éviter que cela entraîne la progression des prix des aliments à base de lait tels que le pain et le fromage.

Du côté des produits agricoles, halieutiques et d'élevage, les principaux produits saisonniers ont vu leurs prix baisser mais l’exécutif restera vigilant d’autant que les œufs, le riz, et le bœuf est toujours plus chers que l’an dernier et la possibilité de la progression des cours subsiste encore.

Les autorités publiques surveilleront également l’évolution du prix du pétrole due à la montée récente des frais internationaux.

Dans les cas d’agissements perturbant l’ordre du marché, telles les tentatives de collusion entre entreprises pour accroître excessivement les prix, les ministères impliqués projettent d’élaborer des dispositifs communs.