Un document analysant les jeunes âgés de 20 et 39 ans résidant à Séoul a récemment été publié. L’indice de bonheur a considérablement baissé par rapport à la période d’avant COVID-19 dans tous les domaines, tels que la santé, l’économie ou les relations sociales.
En effet, 46 % des sollicités ont assumé être anxieux dans leur vie quotidienne. Et 23 % des sondés ont, quant à eux, pointé du doigt les rapports avec les autres à l’école ou au boulot. Ils sont suivis par ceux qui souffraient de la fragilité de leur compte en banque et d’une surcharge de travail.
De plus, la moyenne des heures de sommeil était de 6 heures et 49 minutes. Et le temps de repos variait selon le travail des personnes interrogées. Plus l’emploi était précaire, moins elles dormaient. Et plus cette durée était courte, plus le stress était important.
Ce sentiment de mal-être est également dû à la situation professionnelle de cette tranche d’âge. En effet, le taux de personnes de cette génération qui disposait d'un emploi régulier a reculé à 67,7 %, contre 70,2 % l’année dernière, soit une baisse de 2,5 points sur un an. De plus, ces jeunes travaillent moins que leurs aînés.
Les heures moyennes de travail des 20-39 ans étaient de 40 heures et 20 minutes, soit 37 minutes de moins que celles des quadragénaires et quinquagénaires. Et seulement 3 % d’entre eux bossaient 52 heures par semaine contre 6,2 % pour les 40-50 ans.
Par ailleurs, concernant le mariage ou la participation des femmes à des activités collectives, les deux sexes avaient des opinions nettement divergentes.
Les messieurs de cette catégorie d’âge étaient plus nombreux à estimer nécessaire de fonder une famille. Quant au système permettant aux dames de participer à des activités sociales, le total d'individus masculins qui ont donné une réponse positive ne cesse de diminuer depuis quatre ans contrairement à celui de la gent féminine.
Ce résultat provient d’un sondage mené par l’agence Seoul Survey entre septembre et novembre 2021 auprès de 5 000 citoyens, de 20 000 foyers séouliens ainsi que de 2 500 étrangers résidant dans la capitale.