Si Séoul et Washington tentaient d’utiliser leurs capacités militaires, ils devraient en payer un prix horrible. Le vice-président de la Commission militaire centrale du Parti des travailleurs de Corée du Nord a fait part de cette menace tôt ce matin dans une allocution.
Park Jong-chon a affirmé que si cela arrivait, Pyongyang exécuterait sans tarder ses moyens spéciaux afin de riposter. Il a ensuite qualifié la manœuvre aérienne sud-coréano-américaine, « Vigilant Storm », lancée avant-hier, d’entraînement d’invasion ciblant son pays. Park, qui est aussi le secrétaire du Comité central est le personnage clef de l’armée du Nord.
Pour rappel, le ministère nord-coréen des Affaires étrangères avait déjà publié un communiqué le 31 octobre, le jour du lancement de « Vigilant Storm » donc, disant que si les Etats-Unis déployaient leurs forces, ils devraient payer leur action de façon équivalente. Et d’ajouter que s’ils continuent leurs provocations, le régime de Kim Jong-un envisagerait de prendre les dispositifs de l’étape suivante.
Yang Moo-jin, professeur de l’université des études nord-coréennes, estime que le pays communiste pourrait effectuer un nouveau tir de missile balistique intercontinental (ICBM) aux alentours des élections de mi-mandat américaines, et valider ou non son septième essai nucléaire ainsi que sa date selon la réaction des USA.