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Les petites et moyennes villes sont de plus en plus chaudes

Write: 2023-08-16 13:43:18

Thumbnail : YONHAP News

Récemment, l’algorithme selon lequel les grandes villes connaissent plus de canicules que les zones rurales est en train de s’inverser. En effet, les résultats d’une étude montrent que les petites et moyennes villes de Corée du Sud sont confrontées à une plus grande augmentation de fortes chaleurs que les villes de plus grande taille.

C’est ce que l’Institut national des sciences météorologiques (Nims) a constaté à travers une récente recherche, dans laquelle 30 régions regroupant des grandes, des moyennes et des petites villes, ont été comparées sur une période de 48 ans, de 1973 à 2020.

Résultats : tous les dix ans, le nombre de jours de canicule augmente de 1,8 pour les petites et moyennes villes comptant plus de 300 000 habitants, contre 1,6 pour les grandes abritant plus d’un million d’individus. En revanche, le chiffre est nettement moins élevé dans les zones de moins de 100 000 personnes, avec seulement 1,1 jour.

Il en va de même pour la hausse des températures moyennes. On compte respectivement 0,38, 0,36, et 0,23℃ de plus toutes les décennies, respectivement dans les petites, les moyennes villes, ainsi que les grandes agglomérations et les régions peu peuplées.

Principale cause : l’urbanisation. Parmi les villes qui ont fait objet de l’étude, 16 d’entre elles ont connu une augmentation du mercure de 0,37℃ où l’urbanisation en était le facteur, à hauteur de 24 à 49 %. Pour les petites et moyennes villes, le taux s’élève entre 29 et 50 % contre 22 et 47 % dans les grandes agglomérations. Le Nims a expliqué ces différences par la constante croissance des petites et moyennes villes d’une part et la stagnation de celle des grandes de l’autre.

Autre raison. La population augmente dans les villes de taille petite et moyenne. De 31 % de 2015 à 2019 à titre d'exemple. Alors que les grandes agglomérations ont vu leur nombre d’habitants plus que doublé depuis les années 1990, ce dernier tend dorénavant à diminuer.

D’autres études doivent être menées afin de mettre en place des politiques préventives efficaces contre les fortes chaleurs, concernant, entre autres, la superficie des espaces verts, la répartition sectorielle des émissions de CO2 ou encore les dispositifs d’évolution des villes.

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