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Retour en Corée des bousiers après 54 ans d’extinction

Write: 2023-09-14 14:40:30

Thumbnail : YONHAP News

Le gymnopleurus mopsus, une sorte de bousier, disparu pendant plusieurs décennies en Corée, est de retour dans la nature grâce à un projet de restauration. Cette espèce a été relâchée dans les dunes de sable côtières de la province de Chungcheong du Sud, 54 ans après son extinction, grâce à une recherche écologique et un processus de propagation.

Cet insecte enfouit sa tête dans la bouse et tente de se frayer un chemin. Appelé en coréen « bousier de vache », cet animal de la taille d'un doigt d'un adulte et doté d'une carapace ronde et noire mate est une espèce sauvage menacée de classe 2. Kim Young-joong, chef d'équipe du département « insectes et invertébrés » de l’Institut national de l'écologie, explique qu’il met sa tête dans les excréments et en mange l'intérieur.

Le dernier recensement en Corée du Sud remonte à 1969. Et, en avril 2023, les chercheurs ont supposé qu’il avait disparu du territoire en raison du changement d’environnement dans l’élevage bovin. Selon le responsable de l’institut, la transition de l'agriculture, vers l'élevage dans les fermes, a entraîné la disparition des coléoptères scarabéidés de leur habitat. Les pesticides pourraient également être une des raisons.

Dans le passé, le gouvernement avait alors proposé une prime de plusieurs dizaines de millions de wons soit des dizaines de milliers d’euros pour le réintégrer dans l’écosystème, mais en vain.

Finalement, à partir de 2019, environ 1 000 individus, génétiquement similaires aux espèces indigènes, ont été importés de Mongolie. Les scientifiques ont étudié leur écologie et leur prolifération, et certains ont été relâchés dans la nature. Il a donc fallu 54 ans pour que ces insectes puissent repeupler la terre du pays du Matin clair. Le site où ils vivent a été préparé pour être adapté à leur vie, dans lequel le bétail est pâturé sans être nourri d'antibiotiques. De plus, il est constitué de sable, ce qui facilite leur reproduction.

Les « nettoyeurs de la nature », un de ses multiples noms, traitent les excréments des bovins de manière écologique. Cela peut émettre du méthane ou polluer les cours d’eau ou les eaux souterraines et fertiliser les terres.

L'Institut national de l'écologie a annoncé qu'il observerait l'environnement de l'habitat de ces espèces afin qu'elles puissent facilement proliférer dans la nature et créer une base pour la coexistence avec les humains.

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