Comme on s’y attendait, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont tenu hier leur réunion consultative sur la sécurité (SCM). Une rencontre que les deux pays accueillent chaque année à tour de rôle.
Cette année, elle se tenait à Washington, en présence, comme à l'accoutumée, de leurs ministres de la Défense, Suh Wook et Mark Esper. Les deux alliés ont évalué la situation sécuritaire actuelle plutôt que de discuter de nouveaux projets à mener, d’autant que l’élection présidentielle américaine sera organisée dans à peine 20 jours.
Le ministre sud-coréen a alors fait part d’une alliance bilatérale orientée vers l’avenir et réciproquement complémentaire. Ainsi, il a laissé entendre que le dossier du transfert en préparation, de Washington à Séoul, du contrôle opérationnel (Opcon) en temps de guerre, a été au coeur des discussions.
De son côté, le chef du Pentagone a affirmé que les deux Etats s’appliquaient au maintien d’un Indo-Pacifique libre et ouvert. Il n’a toutefois pas évoqué la possibilité d’élargir le « Quad ». Ce dialogue quadrilatéral entre son pays, le Japon, l’Australie et l’Inde est un front anti-Pékin dans la région. Il s’est simplement borné à souligner la coopération sécuritaire entre Washington, Séoul et Tokyo.
A l’issue de la conférence, un communiqué commun a été publié. Ses principaux points restent similaires à ceux de l’an dernier. Du nouveau cependant, le document ne fait pas état cette année du nombre des GI’s à garder dans le sud de la péninsule. En 2019, il avait précisé qu’il devait être maintenu au niveau d’alors.