C’est désormais officiel. Quelque 380 Afghans doivent arriver demain à Séoul à bord des avions de transport de l’armée sud-coréenne. Ce sont tous des personnels civils de recrutement local (PCRL) et leurs familles. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le gouvernement.

Celui-ci a précisé que certains d’entre eux avaient travaillé dans l’ambassade de Corée du Sud à Kaboul, la capitale, et les autres dans les hôpitaux ou les centres de formation professionnelle que Séoul avait établis pour la reconstruction du pays d’Asie du Sud, tous pendant plusieurs années.

Selon le second vice-ministre des Affaires étrangères, ces civils afghans sont attendus à Séoul en qualité de « contributeur exceptionnel », et non sous le statut de réfugiés. Choi Jong-moon a également fait savoir que conformément à la décision de l’exécutif, une task force interministérielle avait aussitôt été mise en place pour les ramener au pays du Matin clair. Et d’ajouter que c’est son ministère qui a organisé leur évacuation et leur transport, et que c’est le ministère de la Justice qui les aidera à s’y établir.

Toujours selon le vice-ministre, ces « collaborateurs » ont demandé à pouvoir se rendre à Séoul depuis le début du retrait des soldats américains. L’administration de Moon Jae-in a ensuite envoyé trois de ses avions militaires à l’aéroport de Kaboul, en étroite coopération avec les pays étrangers.

A leur arrivée demain, les migrants effectueront un test PCR anti-COVID avant d’être transportés vers le centre de formation des fonctionnaires d’Etat, situé dans la province de Chungcheong du Nord. Le gouvernement l’a réquisitionné pour les héberger temporairement.