Dans le cadre de la participation de la Corée du Nord aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018, Washington aurait demandé à Séoul de ne couvrir que les besoins immédiats sur place de la délégation nord-coréenne, tels que les frais d’hébergement ou de restauration. C’est du moins ce que rapporte aujourd’hui l’Asahi Shinbum, en se référant à plusieurs sources.
A en croire le quotidien nippon, Washington aurait formulé une telle demande en s’inquiétant d’un éventuelle affaiblissement de la pression internationale sur le royaume ermite. Ainsi, il s’opposerait à la fourniture de tous biens pouvant être revendus au Nord, « ne serait-ce qu’une crosse de hockey sur glace ».
De son côté, la Corée du Sud, le pays hôte des jeux, va examiner les modalités de soutien à son voisin en concertation avec le Comité international olympique (CIO).
Avec la décision de la Corée du Nord de participer aux prochains Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, les attentes envers cet événement sportif international ne cessent de monter.
Tout en souhaitant la bienvenue à la délégation nord-coréenne, le gouverneur du Gangwon, la province hôte des JO, a souhaité que les nord-Coréens fassent le voyage sur un bateau de croisière d'un pays tiers.
L’avantage de ce moyen de transport : pouvoir transporter et héberger un grand nombre de personnes en toute sécurité. Choi Moon-soon a toutefois ajouté que le Gangwon se préparait aussi à d’autres éventualités et qu’il travaillerait main dans la main avec le gouvernement.
A moins d’un mois avant la cérémonie d’ouverture, les préparatifs s’accélèrent. Le centre de presse, par exemple, a ouvert ses portes ce mardi. C’est ici que plus de 3 000 journalistes venus des quatre coins de la planète vont rapporter les dernières nouvelles des Jeux.
Le comité international olympique (CIO) va réunir les représentants des deux Corées le 20 janvier prochain à Lausanne, en Suisse, afin de discuter de la participation du Nord aux Jeux olympiques de PyeongChang.
Dans un communiqué publié hier, son patron Thomas Bach a précisé que les décisions à prendre concernaient le nombre et l’identité des athlètes qui feront le déplacement, ainsi que des détails d’ordre protocolaire, comme le drapeau, l’hymne, les cérémonies et les uniformes.
Des représentants du comité d’organisation de PyeongChang 2018 seront également présents autour de la table. Hier, le membre nord-coréen du CIO Chang Ung s’est déjà entretenu avec Bach au siège de l’organisation.
A l’occasion des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, Séoul a décidé d’étendre son système d’exemption de visa.
Cette nouvelle mesure concerne les voyageurs en groupe de trois pays d’Asie du Sud-est : l’Indonésie, le Vietnam et les Philippines. Du 22 janvier jusqu’à fin avril, ces touristes sans visa qui entreront sur le territoire sud-coréen par l’aéroport international de Yangyang pourront visiter non seulement Gangwon, la province hôte de l’événement sportif international, mais aussi d’autres villes du pays du Matin clair, comme sa capitale Séoul, et ceci pour une durée de 15 jours maximum.
Des contrôles de sécurité seront conjointement menés par le bureau d’immigration, la police ainsi que les institutions concernées afin de prévenir les immigrés clandestins.
Le président sud-coréen Moon Jae-in et son homologue américain Donald Trump se sont entretenus dans la nuit de mercredi à jeudi au téléphone. Il s'agit de leur 2e conversation téléphonique en moins d'une semaine puisqu’ils s'étaient déjà parlé le 4 janvier dernier.
Lors de ce nouvel entretien qui a duré environ 30 minutes, le locataire de la Maison bleue a tout d’abord expliqué à son interlocuteur les résultats du dialogue intercoréen de haut rang qui s’est tenu mardi à Panmunjom. Il a aussi ajouté que le succès de ces pourparlers entre Séoul et Pyongyang avait été rendu possible par les principes solides et la coopération de l’occupant de la Maison blanche.
Le numéro un américain a, pour sa part, déclaré que si la Corée du Nord le souhaitait, les Etats-Unis étaient prêts à dialoguer avec elle, au moment opportun et sous certaines conditions. Il n’a pas oublié de souligner que tant que les deux Corées continueront de dialoguer, il n’y aura aucune possibilité d’attaque militaire envers le pays communiste. Concernant les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, il a déclaré que la délégation américaine serait conduite par le vice-président Mike Pence.
Selon la Cheongwadae, les deux leaders ont aussi décidé à travers cette conversation téléphonique de consolider davantage l’alliance bilatérale.
Le comité international olympique (CIO) a annoncé accueillir avec satisfaction la décision nord-coréenne de participer aux JO de PyeongChang.
Dans un communiqué publié hier, son patron Thomas Bach a qualifié la présence du pays communiste de « grand pas en avant dans l’esprit olympique ». Et d’ajouter que son instance attend désormais les rapports officiels issus de la rencontre entre des responsables gouvernementaux des deux Corées.
Toujours selon le communiqué, le CIO discutera des détails nécessaires en se basant sur ces rapports. Il s’agira plus précisément du nombre de sportifs, de leur drapeau ou de leur hymne, entre autres. Et c’est à sa commission exécutive d’en décider.
Avant cela, le membre nord-coréen de l’organisation Chang Ung, actuellement à Lausanne, doit s’entretenir aujourd’hui avec Thomas Bach pour en discuter.
Les réactions affluent au lendemain de la rencontre entre Séoul et Pyongyang.
L’administration américaine a salué la décision nord-coréenne de participer aux JO d’hiver de PyeongChang en Corée du Sud en y envoyant une délégation de sportifs et d’officiels.
Dans un communiqué, la porte-parole du département d'Etat Heather Nauert s'est félicitée des discussions menées pour organiser les Jeux en toute sécurité et avec succès. Elle a ensuite ajouté que Washington travaillait étroitement avec des responsables gouvernementaux sud-coréens, chargés de veiller au respect des sanctions onusiennes contre les programmes nucléaire et balistique illicites du pays communiste lors de sa participation aux prochains JO.
Pour sa part, la Maison blanche a indiqué que le régime de Kim Jong-un devrait en faire une occasion de se dénucléariser et de sortir de son isolement international.
Les deux Corées se sont retrouvées aujourd’hui dans la Maison de la paix située à Panmunjom sur la frontière intercoréenne. C’est la première fois depuis l’arrivée au pouvoir du président Moon Jae-in en mai 2017 que Séoul et Pyongyang tiennent des discussions. Leur dernière rencontre remonte à décembre 2015.
C’est à 10h ce matin que les pourparlers ont débuté. Les délégations des deux pays, composées chacune de cinq membres, étaient respectivement représentées par le ministre sud-coréen de la Réunification Cho Myoung-gyon et le président du comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la patrie Ri Son-gwon.
Un communiqué de presse conjoint a été adopté à la fin de ces discussions marathon qui ont duré plus de 10 heures. Selon ce dernier, les deux côtés se sont mis d’accord sur trois points : la venue, tout d’abord, de la délégation nord-coréenne aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de PyeongChang qui se tiendront prochainement en Corée du Sud. Les détails seront discutés par écrit. La tenue, ensuite, de pourparlers militaires intercoréens afin de réduire les tensions. Et pour finir, les sud et nord-Coréens ont affirmé que « les problèmes autour de la péninsule coréenne doivent être résolus entre Coréens ».
Les retrouvailles de familles séparées par la guerre à l’occasion de la fête du Nouvel an lunaire qui tombe cette année le 16 février prochain, proposées par le Sud, n’y ont malheureusement pas été incluses.
En commençant les pourparlers ce matin, le pays communiste avait annoncé qu’il souhaitait dépêcher à PyeongChang une délégation composée d'officiels de haut rang, d’athlètes, de supporters, de professionnels du taekwondo et de journalistes.
Plus qu’un mois à attendre avant le coup d’envoi de la fête sportive planétaire. Les Jeux olympiques d’hiver 2018 commenceront le 9 février à Pyeongchang pour durer 17 jours. La Corée du Sud deviendra ainsi le deuxième pays hôte des JO d’hiver en Asie. Avant elle, les Japonais les avaient accueillis à Sapporo en 1972 et à Nagano en 1998. Le pays du Matin clair sera aussi la cinquième nation à avoir organisé les quatre grandes compétitions internationales, à savoir les Olympiades d’été et d’hiver, la Coupe du monde et les Championnats du monde d’athlétisme. Il rejoint donc à ce titre la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Grâce à la participation de la Corée du Nord, cette 23e édition des JO sera marquée par le sceau de la paix. D’ailleurs, Pyeongchang a de fortes chances d’attirer un plus grand nombre de délégations que jamais. La ville située dans le nord-est du pays accueillera pas moins de 90 nations alors que 88 Etats avaient été représentés à Sotchi il y a quatre ans.
Pour rappel, 30 ans auparavant, l’édition d’été à Séoul avait été organisée sous le signe de la réconciliation. Lors des deux compétitions précédentes qui avaient eu lieu à Moscou en 1980 et à Los Angeles en 1984, seule la moitié de la planète était au rendez-vous. En pleine guerre froide, les blocs ouest et est les avaient boycottées tour à tour. Mais quatre ans après, toutes les nations s’étaient enfin réunies pour participer aux festivités sportives dans la capitale sud-coréenne.
Le comité d’organisation de PyeongChang 2018 est à présent à pied d’œuvre. Avec l’ouverture du centre de presse aujourd’hui, il commence à accélérer le rythme de ses activités. La circulation routière sera contrôlée à partir du 26 janvier aux alentours des 12 stades olympiques, dont la construction a été achevée il y a trois mois. Le village des athlètes a ouvert ses portes, réparti sur deux sites, Pyeongchang et Gangneung, et une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse a été inaugurée le 22 décembre pour faciliter le déplacement entre la capitale et les stades. Quant aux billets, ils ont été vendus à 65 %, soit 690 000 parmi les 1,07 million émis. Enfin, la torche olympique poursuit son périple dans la province de Gyeonggi après avoir parcouru la ville de Daegu et la province de Gyeongsang du Nord, fin 2017. Pyeongchang est en dernière ligne droite pour les préparatifs des JO de la paix.
Les visiteurs étrangers qui viennent en Corée du Sud pour assister aux prochains Jeux olympiques d'hiver bénéficieront d'un droit de séjour prolongé.
Le ministère de la Justice a décidé de prolonger de 30 jours la durée maximale de leur séjour. En règle générale, ceux titulaires d'un visa de courte durée ou bénéficiant du programme d'exemption de visa peuvent rester jusqu'à 90 jours au pays du Matin clair.
Pour obtenir ce permis spécial, il faudra déposer une demande au Bureau de l'immigration avec présentation de justificatifs dont les billets d'admission aux JO de PyeongChang.