Nous sommes à tout juste 51 jours de l’ouverture des JO de PyeongChang. Le président de la République s’engage personnellement dans leur promotion.
Moon Jae-in s’est ainsi rendu hier à Gangneung, à une quinzaine de kilomètres de la ville d’accueil de la compétition, et ce à bord d’un train KTX. Cette liaison ferroviaire à grande vitesse reliant Séoul et Gangneung a été construite afin de faciliter l’accès aux Jeux. Elle sera inaugurée officiellement vendredi. C’est justement dans ce train qu’il a accordé un entretien à la télévision NBC.
Au cours du voyage, il a également échangé avec des journalistes sportifs sud-coréens et sollicité leur coopération pour organiser avec succès l’événement. Il s’est aussi emparé de l’occasion pour exprimer une fois encore son espoir de voir la Corée du Nord y prendre part. « Nous continuons de solliciter sa participation et attendons sa réponse avec impatience », a-t-il dit.
Les villages des athlètes pour les JO d'hiver de PyeongChang viennent d'être inaugurés. Ils sont répartis en deux sites : l'un situé dans le comté de Daegwanryong à Pyeongchang, et l'autre à Gangneung. Ils abritent respectivement 600 et 922 appartements.
Un fonds privé de l'ordre de 311 millions d'euros a été injecté dans la construction de ces établissements. Environ 6 000 athlètes et officiels venant de différents horizons y demeureront.
Chaque village est fait d'appartements polyvalents. Pendant la période de la compétition, il offre aux sportifs différentes installations : restaurants, salles de remise en forme, salles de prière, salons de coiffure, laveries, supérettes, bureaux de poste... la liste est longue.
Une fois les jeux terminés, les villages des athlètes seront vendus par lots au public.
Les comités d'organisation pour les deux prochains Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang et de Pékin se sont retroussé les manches pour faire de leurs événements un succès.
Selon le comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de PyeongChang 2018 (POCOG), son chef Lee Hee-beom et son homologue pour les JO de Pékin, Cai Qi, ont signé hier un mémorandum d'entente sur l'échange et la coopération mutuels.
Le président Moon Jae-in, en visite d'Etat dans l’empire du Milieu, et son homologue Xi Jinping ont assisté à la cérémonie.
Le comité sud-coréen s'attend à ce que ce protocole d'entente génère un intérêt public pour la compétition de 2018, attirant davantage de touristes chinois et relançant les ventes de billets.
En vertu de l'accord, PyeongChang et Pékin mettront en place une variété de programmes visant à partager leur savoir-faire sur la construction des stades et stimuler les visites croisés des experts.
En outre, la clôture des jeux de PyeongChang sera marquée par une représentation culturelle de l'empire du Milieu, et le recyclage des installations provisoires de la ville hôte sud-coréenne pour la compétition en 2020 sera à l'étude.
Alors que l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies Nikki Haley a déclaré que la participation des athlètes américains aux prochains JO de PyeongChang restait une « question ouverte », la Cheongwadae a affirmé ce matin que la venue de ces sportifs était une promesse du président des Etats-Unis.
D’après un haut responsable de la Maison bleue, même si Washington n’a pas fait d’annonce officielle, Donald Trump l’a promis lors d’un entretien téléphonique avec Moon Jae-in. Il a aussi ajouté que le Comité olympique des Etats-Unis (USOC) avait confirmé la participation de la délégation américaine il y a déjà deux mois.
Le Comité olympique des Etats-Unis (USOC) a annoncé jeudi que son projet initial d’envoyer sa délégation aux Jeux olympiques et paralympiques de PyeongChang 2018 restait inchangé.
Cette déclaration intervient suite aux propos tenus par l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, selon lesquels Washington reste indécis sur ce sujet. Au cours d’un entretien accordé à Fox News, Nikki Haley avait affirmé que la participation ou non des athlètes américains aux prochains JO était une question encore ouverte. A la question du journaliste de savoir si la venue des sportifs américains à PyeongChang serait sans danger, elle avait répondu que tout dépendrait de la situation de la Corée du Nord, qui évolue au jour le jour.
Dans la foulée, la porte-parole de la Maison blanche, Sarah Sanders, a écrit sur son fil Twitter que les Etats-Unis étaient impatients de participer aux Jeux. Elle a précisé que la sécurité de ses ressortissants était la priorité et que son pays coopérait avec plusieurs nations dont le pays hôte de l’événement sportif international, la Corée du Sud.
D’après le Comité olympique des Etats-Unis (USOC), les athlètes américains ne déclareront pas forfait pour les prochains JO d’hiver qui se dérouleront en Corée du Sud du 9 au 25 février 2018. C’est ce qu’a affirmé le porte-parole du comité via un communiqué de presse daté du 7 décembre. Mark Jones a précisé : « Nous n’avons eu aucune discussion que ce soit en interne ou avec nos partenaires gouvernementaux sur la possibilité de ne pas envoyer nos équipes aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de PyeongChang ». Puis il a ajouté : « Nous avons l’intention de supporter deux délégations au complet à PyeongChang ». Par « deux délégations », il convient bien évidemment d’entendre l’une participant aux Jeux olympiques, et l’autre aux Paralympiques.
Cette déclaration intervient suite aux propos tenus par l’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, qui ont laissé penser à un éventuel forfait de la part des Etats-Unis. Au cours d’un entretien accordé le 6 décembre à Fox News, à la question de savoir si la venue des sportifs américains à PyeongChang était actée, Nikki Haley a répondu que la question restait ouverte. D’après elle, l’enjeu est de savoir comment protéger ses ressortissants. On peut en déduire que Washington tâche d’élaborer les moyens d’assurer la sécurité de ses athlètes sur fond de crise nucléaire nord-coréenne. Dès le lendemain, la Maison blanche a tenté de mettre fin à la polémique sur une possible absence des délégations de son pays. En effet, sa porte-parole Sarah Sanders a déclaré via Twitter : « Les Etats-Unis sont impatients de participer aux JO d’hiver en Corée du Sud. La protection des Américains est notre première priorité, et nous nous appliquerons avec la Corée du Sud et d’autres nations partenaires pour assurer la sécurité des sites de compétition ». Toutefois, elle avait lassé planer une certaine ambiguïté en disant lors d’un briefing à la presse organisé un peu à l’avance : « Aucune décision officielle n’a encore été prise ».
Finalement, c’est le Comité olympique des Etats-Unis (USOC) qui a clarifié la situation. Il a annoncé qu’il dépêcherait ses deux délégations au pays du Matin clair comme prévu. Bref, aucun changement à signaler. Néanmoins, ces discussions montrent bien que l’administration Trump examine la sécurité de ses athlètes sous toutes les coutures. Et cette question devrait préoccuper également les délégations d’autres pays. Leur crainte pourrait être dissipée par la déclaration des Etats-Unis qui confirment la participation de ses sportifs.
Les deux mascottes des JO d'hiver de PyeongChang vont sillonner Washington pour promouvoir les prochains jeux qui auront lieu en février prochain en Corée du Sud.
Il s'agit de « Soohorang », un tigre blanc et de « Bandabi », un ours noir d'Asie. Ces deux animaux emblèmes rencontreront ce week-end les citoyens américains aux alentour du mémorial de Lincoln, du Washington monument et de l'esplanade nationale. Les touristes sur place auront aussi l'occasion de faire leur connaissance.
Un événement similaire aura lieu le week-end suivant dans la capitale des Etats-Unis. Les Jeux olympiques de PyeongChang sont prévus du 9 au 25 février 2018, suivis des Jeux paralymiques du 9 au 18 mars prochains.
Le président russe a déclaré que son pays ne boycotterait pas les JO d'hiver de PyeongChang, même si l'équipe nationale a été exclue de la compétition sur fond de scandale de dopage.
Selon l'agence russe Tass, Vladimir Poutine a fait ces remarques, hier, lors de sa visite dans une usine de fabrication automobile à Nijni Novgorod, à environ 400 km à l'est de Moscou.
Dans cette déclaration télévisée, Poutine a affirmé que son gouvernement n'empêcherait pas les sportifs de se rendre dans la ville hôte des prochains jeux en qualité d'athlète individuel. Et d'ajouter que la Russie n’opposerait aucun blocage quant à leur participation.
Dans ce contexte, le comité olympique russe tiendra mardi prochain une réunion pour trancher l'affaire.
Le Comité International Olympique (CIO) a interdit hier la délégation de Moscou à prendre part aux JO de PyeongChang, pour les violations des règles antidopage lors de la compétition précédente à Sotchi. Pourtant, le CIO a laissé ouverte la porte aux citoyens russes pour concourir sous le drapeau olympique, s'ils le souhaitent.
Une décision attendue, celle du CIO sur la participation de la Russie aux JO d’hiver de PyeongChang qui auront lieu en février prochain. Elle est tombée hier. Le pays a été suspendu pour dopage institutionnalisé en 2014 à Sotchi.
Toutefois, ses athlètes pourront participer à la compétition, s’ils le souhaitent, sous le drapeau olympique et un plus strict contrôle antidopage. Mais le drapeau russe ne devra pas être levé, et leur hymne national ne sera pas joué non plus.
La décision a été prise par le comité exécutif de l'instance suprême de l'olympisme, réuni à Lausanne en Suisse, où se trouve son siège. La Russie est le premier pays que le CIO sanctionne pour dopage. Dans le passé, l’Afrique du Sud avait elle aussi été interdite de participation aux JO, de 1964 à 1988, mais en raison de sa politique d'apartheid en vigueur à l’époque.
Les sud-Coréens s’interrogent désormais sur l’éventuelle conséquence de ce verdict sur les prochains Jeux d’hiver qui seront organisés chez eux.
Alors que Pékin a récemment levé partiellement ses restrictions sur les voyages de groupe en Corée du Sud, le nombre de touristes individuels originaires de Chine a progressé de 12 % la semaine dernière par rapport à la même période l'an passé. Il s'agit de la première progression en huit mois depuis le début des tensions autour du déploiement du bouclier antimissile américain (THAAD) sur la péninsule.
D'après les missions diplomatiques sud-coréennes basées à Pékin et à Shanghai, un total de 21 000 Chinois ont demandé un visa pour le pays du Matin clair entre le 20 et le 24 novembre dernier, dont 90 % à des fins touristiques.
Par ailleurs, le gouvernement sud-coréen a décidé d'autoriser les touristes de l'empire du Milieu à entrer sur son territoire sans visa pendant la période des Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018, et ce pour un séjour limité à 16 jours.