Les hautes technologies seront à l’honneur des JO d’hiver organisés l'année prochaine en Corée du Sud.
Les participants à cet événement mondial pourront visiter le « Centre d'expérimentation des technologies de l'information et de la communication (TIC) de Pyeongchang ». Il a ouvert ses portes hier sur l’esplanade olympique dans cette ville située dans le nord-est du pays.
Cet établissement permet aux visiteurs de tester les technologies de pointe associées aux Jeux : la première démonstration au monde de la 5G, l'intelligence artificielle ou encore la réalité virtuelle.
Grâce à cette dernière, il sera possible de faire du snowboard ou de monter dans un roller coaster tournant à 360 degrés ou encore un bobsleigh filant à 130 km/h.
Cet espace destiné à faire connaître au monde les technologies du pays du Matin clair sera ouvert au public jusqu'au mois de mars de l'année prochaine.
La ministre sud-coréenne des Affaires étrangères va se rendre à PyeongChang pour contrôler la finition des travaux des principales installations sportives pour les JO d'hiver, jeux qui auront lieu dans la ville sud-coréenne dans un peu moins de 80 jours.
Kang Kyung-hwa sera accompagnée d’une délégation de diplomates étrangers, de responsables de l'armée américaine et d'hommes d'affaires. Pour se rendre à PyeongChang, le groupe prendra un train rapide KTX, le même qui servira à transporter les athlètes et les participants. Il visitera ensuite le stade où se tiendront les cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi que plusieurs sites clés.
Le ministère des Affaires étrangères s'attend à ce que cette visite contribue à élargir l'intérêt et le soutien des diplomates étrangers à la préparation de l'arrivée des sportifs de tous les pays et à assurer une organisation des JO d'hiver et des jeux paralympiques pacifique et en sécurité.
Coup d’envoi aujourd’hui à Séoul d’une nouvelle réunion du comité exécutif de l’agence mondiale antidopage (AMA). Pas moins de 150 personnes venant de 30 pays, dont les 12 membres du comité, doivent se pencher pendant trois jours sur l’amendement du code mondial antidopage, la coopération avec les instances sportives internationales ou encore le partage du financement de l’agence entre ces dernières.
Autres sujets au cœur de leurs discussions : des efforts pour faire des prochains JO d’hiver une rencontre « propre » ainsi que la participation de la Russie qui n’est toujours pas tranchée.
Plusieurs médias étrangers avaient précédemment rapporté que le gendarme mondial de la lutte antidopage s’était procuré et avait analysé une masse d’informations permettant de prouver le scandale de dopage russe.
Selon ces médias, l’AMA la dévoilera lors de la réunion de Séoul et cela peut influencer la décision du comité international olympique, qui doit se prononcer le mois prochain sur la participation de Moscou à la compétition de PyeongChang.
Séoul n’a pas tardé à réagir à l’adoption de la trêve olympique par l’Onu.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, le ministère de la Réunification a affirmé que les Etats membres des Nations unies avaient ainsi exprimé leurs attentes afin que les JO de PyeongChang soient une occasion de promouvoir la paix et la compréhension entre les peuples et d’instaurer la paix dans la péninsule comme en Asie du Nord-est, via le sport et l’idéal olympique.
Le ministère en a profité pour appeler la Corée du Nord à décider rapidement de sa présence à la rencontre. Il souhaite pouvoir discuter avec elle de différentes questions en vue d’en faire une compétition de paix. Pour lui, si les deux Corées arrivent à dialoguer et à se réconcilier à PyeongChang, cela pourra être un nouveau départ pour la paix dans la péninsule.
À moins de cent jours de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang, la flamme olympique est arrivée le 1er novembre en Corée du Sud. Elle a atterri à l'aéroport d'Incheon au nord-ouest de Séoul, vers 8h 30. Le relais de la torche olympique se déroulera sur un parcours de 2 018 km à travers le pays, avant d'arriver au stade olympique de PyeongChang, le 9 février 2018.
La flamme a été allumée le 24 octobre dans le temple d’Hera en Grèce. Après sept jours de relais, elle est arrivée au Stade panathénaïque à Athènes, où elle a été remise au comité d'organisation des JO de PyeongChang. Ensuite, elle a été transportée à bord d'un avion jusqu'à l'aéroport d'Incheon, où quelque 750 personnes l'attendaient.
Dans un discours prononcé lors de la cérémonie d’accueil, le président du comité organisateur, Lee Hee-beom, a affirmé que « la flamme olympique jouera un rôle d'ambassadeur de la Corée du Sud durant son relais et deviendra un missionnaire de la paix pendant la période des Jeux ». Le Premier ministre sud-coréen, Lee Nak-yon, a pour sa part souligné que « les JO de Séoul 1988 et la Coupe du monde de football 2002 ont été couronnés de succès » avant de souhaiter « la réussite des Jeux d'hiver de PyeongChang ».
Le relais de la flamme, qui a démarré sur le pont d'Incheon, durera 101 jours. 7 500 personnes transporteront la torche dans tout le pays, parcourant un trajet de 2 018 kilomètres. La première porteuse de la torche a été You Young, qui a défrayé la chronique l'année dernière en devenant la plus jeune championne nationale de l'histoire du patinage artistique à l'âge de 11 ans. La flamme olympique arrivera à PyeongChang, le 9 février 2018, le jour de l'ouverture des Jeux, pour embraser la vasque du stade olympique, qui restera allumée pendant 17 jours.
Les 23e Jeux olympiques d'hiver 2018 de PyeongChang se tiendront du 9 au 25 février sous le slogan « Passion. Connectée. » Quelque 65 000 athlètes et membres de l’encadrement venant de 95 pays s'affronteront dans 102 épreuves dans 15 sports.
92, c’est le nombre de pays qui ont fait part jusqu’ici de leur intention de participer aux prochains Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 qui doivent se dérouler en février prochain en Corée du Sud.
Parmi ces 92 nations ne figure pas encore la Corée du Nord. Mais le pays communiste a encore du temps pour se prononcer, puisque la date butoir d’inscription est fixée au 29 janvier 2018.
Pendant ce temps-là, le relais de la flamme olympique se poursuit. Arrivée hier à Incheon, elle a débarqué aujourd'hui sur l’île de Jeju, située tout au sud de la péninsule. Le parcours du jour, long de 21,4 km, a débuté vers 12h30 à l’aéroport international de Jeju. 85 coureurs au total doivent se relayer jusqu’à demain. Et c’est Kim So-hye, membre du girls band populaire I.O.I, qui a ouvert la voie. Torche en main, la jeune chanteuse a parcouru 200 m à bord d’un véhicule électrique du constructeur Hyundai.
Un événement culturel sur le thème de « la flamme qui fait briller tout le monde » sera également organisé ce soir afin de célébrer l’accueil de l’événement sportif international au pays du Matin clair.
Le relais de la flamme des Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018 se poursuit aujourd’hui et demain sur l’île de Jeju, située tout au sud de la péninsule. Cette dernière, rappelons-le, est arrivée hier à Incheon, en Corée du Sud.
Le parcours de jeudi, long de 21,4 km, doit débuter vers 12h30 à l’aéroport international de Jeju. 85 coureurs au total se relaieront, à commencer par Kim So-hye, membre du girls band populaire I.O.I. Torche en main, la jeune chanteuse doit monter dans un véhicule électrique du constructeur Hyundai afin de parcourir 200 m.
Un événement culturel sur le thème de « la flamme qui fait briller tout le monde » sera également organisé ce soir afin de célébrer l’accueil de l’événement sportif international au pays du Matin clair.
Demain matin, la torche olympique sera transportée jusqu'à l'hôtel Shilla, situé à Seogwipo, pour entamer le troisième jour du relais.
La délégation sud-coréenne qui participe aux Jeux paralympiques d'hiver de PyeongChang 2018 s'est engagée à terminer dans les dix premières places du classement. Elle s’est exprimée lors d’une cérémonie de lancement officielle au centre d'entraînement situé à Icheon, à 80 km au sud de Séoul, en présence de 200 personnes, dont le ministre de la Culture, du Sport et du Tourisme Do Jong-hwan.
Le chef de mission de la délégation, Bae Dong-hyun, s’est montré confiant quant à la performance des athlètes sud-coréens lors de cette compétition internationale. Plus précisément, il vise une médaille d'or, une d'argent et deux de bronze.
Cet optimisme n’est pas sans fondement. La délégation sud-coréenne a obtenu sa qualification dans toutes les disciplines de la compétition. Ensuite, 39 athlètes participent aux épreuves, soit 12 de plus par rapport à la précédent édition en 2014. Enfin, la durée de l'entraînement dépasse en moyenne 210 jours pour chaque discipline.
Les Jeux paralympiques de PyeongChang se dérouleront du 9 au 18 mars 2018 autour de plus de 1 500 sportifs et délégués venus d'une cinquantaine de pays. Les athlètes participeront à 80 épreuves dans six sports d'hiver.
Quelles seront les retombées directes et indirectes des JO de PyeongChang ? Leur comité d’organisation (CO) résume la vision de cette fête sportive ainsi : « Il s’agit de marquer un grand tournant dans le développement national et de créer un héritage durable pour le développement régional ». Ces Jeux devraient avoir non seulement un impact économique très important mais encore contribuer aussi à renforcer l’unité nationale. Par ailleurs, la province de Gangwon où se trouve la ville hôte pourrait continuer à faire largement connaître l’héritage olympique. Et l’accueil de JO devrait permettre à la Corée du Sud de rehausser le niveau de tous ses sports d’hiver. Regardons tout cela plus en détail. Les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de PyeongChang seront tout d’abord un formidable accélérateur économique. A en croire le président du comité organisateur Lee Hee-beom, ils pourraient générer jusqu’à 32 200 milliards de wons, soit 24 milliards d’euros, sur dix ans. En 2008, l’Institut sud-coréen de l’industrie, de l’économie et du commerce (KIET) avait déjà estimé les effets induits en matière de PIB à 20 500 milliards de wons, soit 15 milliards d’euros. Dans la phase préparatoire, les JO de PyeongChang ont créé divers emplois notamment concernant la construction des équipements concernés tels que le stade ou les centres d’épreuves. Et une fois les Jeux terminés, ces équipements deviendront des ressources touristiques.
Environ 390 000 étrangers et 2,2 millions de sud-Coréens devraient se rendre à Pyeongchang. La province de Gangwon constitue l’une des meilleures destinations de vacances dans le pays grâce à son paysage magnifique et à sa mer propre. A l’occasion des Jeux, les étrangers seront plus nombreux à s’y rendre. Et ils feront mieux connaître les charmes de la province de Gangwon en tant que site touristique. Cela devrait amplifier son rayonnement au niveau international. A cet effet, le CO mettra les TIC de pointe à disposition de touristes étrangers afin qu’ils puissent profiter pleinement de leur séjours grâce aux informations fournies sur mesure en matière d’épreuves sportives, de shopping, de gastronomie et de tourisme. Il envisage également d’associer les sites de compétition aux ressources touristiques existantes pour attirer des investisseurs et rendre le solde de tourisme hautement excédentaire. Les équipements des jeux d’hiver sont de plus grande envergure que ceux d’été. Si on en tire bien profit après PyeongChang 2018, il sera possible de réaliser un tel objectif. D’ailleurs, le CO et la province de Gangwon ont déjà pensé à la reconversion des équipements dès la conception de leur construction. Par exemple, les tremplins de saut à ski pourront servir d’observatoire panoramique touristique. La piste de bobsleigh, une fois remplie d’eau, se transformera en un formidable équipement de loisir pour la glissade sur tubes. En ce qui concerne la piste de ski de fond, il sera possible de faire de ses environs un parcours de golf.
Pour obtenir de telles retombées économiques, il faudra avant tout organiser avec succès les Jeux. Les autorités ont l’ambition de faire en sorte qu’elles surpassent ceux de Salt Lake City 2002 qui sont considérés comme les plus réussis sur le plan économique. Pour ne parler que des quatre derniers JO d’hiver, l’organisation d’une édition a coûté en moyenne 2,7 milliards d’euros. Il s’agira de réduire au plus bas ces coûts tout en amplifiant au maximum les gains. Comment s’y prendre ? Salt Lake City a pu réduire une grande partie de ses dépenses en exploitant au maximum des équipements existants. La ville hôte américaine n’avait donc qu’à construire trois nouveaux sites de compétition en préférant rénover huit sites déjà existants. Le CO de PyeongChang a opté pour la même stratégie de manière à créer six nouveaux centres de compétition et à réaménager six anciennes installations. L’ensemble de travaux lui a coûté seulement 655 millions d’euros. Par ailleurs, Salt Lake City a continué à réaliser le bénéfice en jouissant pleinement de l’héritage des Jeux 2002. Pour cela, la ville a su développer les produits touristiques proposant une expérience sportive séduisante dans le but de rendre plus dynamique l’économie locale. Cinq ans après l’accueil des Jeux, elle comptait un plus grand nombre de touristes par rapport au passé. PyeongChang s’en sert comme d’un bel exemple à suivre.
Les prochains Jeux olympiques ne devraient pas se terminer comme un simple événement ponctuel. La Corée du Sud doit en faire un héritage durable sans se borner à attirer les touristes et à maximiser les retombées économiques à l’occasion. Et cela lui permettra de renforcer l’unité nationale et de promouvoir la paix dans la péninsule coréenne. Sur le plan purement sportif, les JO de PyeongChang seront une belle occasion pour le pays du Matin clair de tirer vers le haut le niveau de tous ses sports d’hiver. Il s’est imposé comme une nation puissante en matière de sports de glace en commençant par le patinage sur piste courte, et ensuite en passant par le patinage de vitesse et le patinage artistique. En revanche, il est loin de s’illustrer dans les sports de neige au niveau international. Il est temps de les mettre à niveau. Les JO de PyeongChang 2018 ont une signification d’autant plus importante que l’escalade des tensions est à son comble dans la péninsule coréenne. Le président sud-coréen Moon Jae-in a affiché sa ferme volonté d’y faire participer la Corée du Nord. S’il réussit ce pari, ces Jeux contribueront à désamorcer la crise dans cette partie du monde et à faire propager la paix dans le monde pour devenir littéralement les « Jeux olympiques de la paix ».