1) Le patinage de vitesse sur piste courte, c’est quoi ?
Le patinage de vitesse sur piste courte, ou short-track, est un dérivé du patinage de vitesse sur longue piste. Cette discipline doit son essor à l'Amérique du Nord où elle a connu un grand succès dès les années 1900. Si la première compétition reconnue a eu lieu en 1909, ce n'est qu'à la fin des années 1970 que les compétitions officielles de l'ISU ont commencé. L'objectif du short-track est de réussir à trouver la meilleure trajectoire tout en maintenant une vitesse élevée sur une piste en forme d'anneau de 111,12 m de circonférence. Les qualités nécessaires pour un patineur sur piste courte tiennent beaucoup de l'agilité, de l'équilibre, de la stratégie et de la finesse, ainsi que de l'endurance, d'autant plus que le classement est établi selon l'ordre d'arrivée. Des collisions entre patineurs et des chutes dans des virages quatre fois plus serrés que sur piste longue font de cette discipline un spectacle à part entière. Après avoir été inclus au programme olympique comme sport de démonstration à Calgary en 1988, le patinage de vitesse sur piste courte figure sur la prestigieuse liste des sports olympiques depuis 1992 à Albertville.
2) La Corée du Sud et le patinage de vitesse sur piste courte
Le pays du Matin clair s'est taillé une place sur la scène internationale en short-track avec les deux médailles d'or remportées à Albertville par Kim Ki-hoon, le premier sud-Coréen à avoir remporté un titre olympique aux Jeux d'hiver. La légende vivante du pays du Matin clair en a gagné une en 1 000 m et une en relais 5 000 m. Depuis ces victoires, l'équipe sud-coréenne a décroché au moins deux médailles d'or à chaque édition des JO grâce à ses patineurs talentueux tels Kim Ki-hoon, Kim Dong-sung, Ahn Hyun-soo chez les hommes et Chun Lee-kyung, Ko Gi-hyun, Jin Sun-yu, Shim Suk-hee chez les femmes.
3) Les patineurs sud-coréens à PyeongChang
Le short-track aux JO se compose de huit épreuves : 500 m, 1 000 m, 1 500 m hommes et femmes, relais 5 000 m hommes et relais 3 000 m femmes. La Corée du Sud s'est qualifiée pour l’ensemble des huit disciplines, et elle espère intégrer la quatrième place dans le classement avec huit médailles d'or, dont quatre en short-track. Si l'équipe masculine n'avait rapporté aucune médaille lors des JO à Sotchi il y a quatre ans, elle souhaite prendre sa revanche cette année sur ses adversaires russes et chinois.
4) Interview de Jin Sun-yu
Chez les hommes, Lim Hyo-jun et Hwang Dae-heon viennent de rejoindre l'équipe nationale. Malgré leur jeune âge, ils ont brillé lors de la Coupe du monde cette saison. Chez les femmes, Choi Min-jeong et Shim Suk-hee sont les deux piliers de l'équipe. Il y a de fortes chances que Choi remporte toutes les médailles d'or de la discipline si elle réussit à décrocher la première place en 500 m. La jeune patineuse a obtenu un excellent résultat aux quatre compétitions de la Coupe du monde de cette saison organisée par l'ISU en remportant six médailles d'or. [...] Il arrive très souvent pour un patineur qui fait la course en tête de chuter dans le dernier virage : rien n’est joué tant que ce n'est pas terminé. La pression que les athlètes ressentent au moment où ils se préparent pour gagner une médaille olympique est déjà énorme. Imaginez donc celle pesant sur les épaules de ceux qui doivent vivre les JO à domicile. J'espère que nos patineurs surmonteront cette forte pression pour obtenir les meilleurs résultats possibles.
5) Les concurrents des patineurs sud-coréens
Les principales rivales des patineuses sud-coréennes sont les Chinoises. Lors de la quatrième compétition de la Coupe du monde cette saison qui a eu lieu en décembre dernier, les sud-Coréennes ont raté l'or en raison d’une collision avec leurs concurrentes chinoises. La Chine peut compter notamment sur Fan Kexin. La Canadienne Kim Boutin, sa compatriote Marianne St-Gelais, la Britannique Elise Christie ont également une chance de monter sur le podium. Chez les hommes, le Chinois Wu Dajing, le Canadien Charles Hamelin et le Néerlandais Sjinkie Knegt rivaliseront avec les sud-Coréens. Ahn Hyun-soo, naturalisé russe et devenu Viktor Ahn participera sous bannière olympique.
CNN a publié mercredi la liste des 18 événements les plus attendus en 2018. Y figurent en tête les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang qui vont débuter le 9 février prochain en Corée du Sud.
La chaîne d’info en continu américaine porte une attention toute particulière à l'équipe féminine de bobsleigh nigériane. C’est la première fois que le pays africain obtient son ticket pour les JO d’hiver.
La liste en question comprend également le mariage du prince Harry, la Coupe du monde de football 2018 ou encore le lancement du tourisme sur la lune.
Plus de 70 personnalités émérites sud-coréennes ont appelé à la suspension des actions militaires de Washington et de Pyongyang durant la période des JO d’hiver de PyeongChang, et à en faire des Olympiades de la paix. Parmi elles figurent l’ex-Premier ministre Goh Kun, le poète Ko Un, le romancier Hwang Suk-yong et l’ancien ministre des Affaires étrangères Yoon Young-kwan.
Ils ont lancé cet appel dans un communiqué publié aujourd’hui. Pour eux, les JO d’hiver de PyeongChang, ceux de Pékin en 2022 et les Jeux d’été de Tokyo en 2020 sont des opportunités uniques pour instaurer la paix en Asie de l’Est. Dans cette période de tensions accrues face à la menace nucléaire nord-coréenne, toutes les parties concernées doivent, toujours selon eux, renouer immédiatement le dialogue sans aucune condition préalable.
Ces personnalités ont aussi souligné que la présence de sportifs nord-coréens à PyeongChang constituerait le premier pas vers une fête sportive organisée dans la paix.
A moins de 50 jours de l’ouverture des JO d’hiver de PyeongChang, l’ombre de la Corée du Nord plane toujours sur la compétition. Bien qu’elle n’ait toujours pas confirmé sa participation, il semblerait que ses athlètes se préparent pour les Jeux paralympiques qui se dérouleront en mars. C’est un responsable du ministère sud-coréen de la Réunification qui a livré ce jugement.
Lors d’une rencontre aujourd’hui avec des journalistes, il a précisé qu'un signe montrait la préparation des sportifs nord-coréens. Selon lui, ils semblent s’entraîner à l’étranger, mais on ignore si leur objectif est bel et bien de participer aux Jeux paralympiques.
En mai dernier, le régime de Kim Jong-un avait envoyé par e-mail au comité international paralympique une lettre informelle dans laquelle il annonçait sa présence à la compétition. Cependant, il n’a pas encore engagé les procédures nécessaires en ce sens.
Le patinage artistique, c’est quoi ?
Le patinage artistique est un sport exécuté sur la glace dans lequel les patineurs concilient des éléments techniques et chorégraphiques sur un fond musical. Il fait sa première apparition aux JO d’été de Londres en 1908. Il n’est officiellement devenu un sport d’hiver olympique qu’en 1926, à l’occasion de la première édition des JO d’hiver de Chamonix. Il s’agit de l’une des disciplines les plus regardées pendant les Jeux. La compétition est composée d’épreuves individuelles masculine et féminine, d’une épreuve de danse sur glace, d’une épreuve en couple et d’une épreuve par équipe.
La Corée du Sud et le patinage artistique
La Corée du Sud ne s’est pas affirmée sur la scène internationale dans la pratique de cette discipline jusqu’à la première moitié des années 2000. En outre, aucun patineur artistique du pays du Matin clair n’avait réussi à se qualifier pour les JO d’hiver de 2006 à Turin. L’histoire du patinage artistique sud-coréen s’est écrite avec l’apparition de Kim Yu-na. En 2010, elle a remporté à l’âge de 19 ans la médaille d’or aux JO de Vancouver, apportant à la Corée du Sud son premier titre en patinage artistique. De son côté, la jeune Kwak Min-jeong a fini 13e du classement. Quatre ans plus tard, à Sotchi, la Corée du Sud s’est assurée trois places en épreuve individuelle féminine et trois patineuses – Kim Yu-na, Kim Hae-jin et Park So-yeon – y ont participé. Kim Yu-na a obtenu l’argent. Si le patinage artistique est devenu l’un des sports hivernaux les plus populaires auprès des sud-Coréens, c’est justement grâce à cette « reine » de la discipline.
Les patineurs sud-coréens à PyeongChang
Quatre ans après les JO de Sotchi, la ville de Pyeongchang accueille la flamme olympique. La Corée du Sud s’est assurée deux places en patinage artistique féminin grâce à Choi Da-bin, championne des Jeux asiatiques d’hiver de Sapporo qui a réalisé une belle performance aux Championnats du monde ISU 2017 en Finlande. Elle a fini première du classement aux deux tours de qualification pour intégrer l’équipe nationale. Kim Ha-neul, Ahn So-hyeon et Park So-yeon se disputent le deuxième ticket.
Dans la discipline masculine, deux jeunes patineurs rivalisent pour représenter leur pays. Lee June-hyong s’est classé 5e au Trophée Nebelhorn à Oberstdorf en Allemagne qui s’est déroulé en septembre dernier, permettant ainsi à la Corée du Sud d’être présente à PyeongChang. Il a également occupé la première place lors des deux compétitions de qualification de son équipe nationale. Cependant, il n’est pas certain qu’il soit assuré de participer aux JO puisqu’il reste encore deux tours de qualification. Cha Jun-hwan, le nouvel espoir du patinage artistique sud-coréen, serait prêt à vaincre son rival lors du troisième tour. L’adolescent de 15 ans a souffert de blessures et de problèmes de patins durant toute la saison dernière.
La Corée du Sud est également qualifiée pour l’épreuve par équipe à laquelle participeront 10 pays. Il y a de fortes chances qu’elle prenne part aussi à l’épreuve en couple grâce aux quotas attribués au pays organisateur et au pays participant à l’épreuve par équipe. Ce serait la première fois qu’elle prend part à toutes les épreuves de la discipline, mais bien peu sont ceux qui croient en une chance de médaille pour le pays.
Interview de Kwak Min-jeong, ancienne patineuse artistique reconvertie en commentatrice sportive à la KBS
La concurrence avec les Européennes, en particulier les Russes, sera très, très difficile. Pourtant deux patineuses sud-coréennes sont qualifiées pour les Jeux olympiques, ce qui est déjà beaucoup. Pour être sincère, ce serait un miracle si elles finissaient 10e du classement. Les résultats sont vraiment imprévisibles pour les disciplines qui se déroulent sur la glace ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elles sont pleines de suspense et intéressantes à regarder. Et vous savez, les soutiens et encouragements des spectateurs jouent beaucoup sur les résultats des compétitions. Les adolescentes très talentueuses comme You Young, Kim Ye-rim, Im Eun-su font des progrès jour après jour. Elles sont encore trop jeunes pour participer aux Jeux de PyeongChang, mais elles auront l’âge requis lors des prochains JO de Pékin. Il faudrait ajouter à cela l’accumulation du savoir-faire et l’amélioration technique des entraîneurs. On peut donc espérer obtenir de meilleurs résultats dans les années à venir.
Les patineurs étrangers à PyeongChang
Les stars du patinage artistique de renommée internationale sont attendues à PyeongChang. Chez les hommes, le Japonais Hanyu Yuzuru ambitionne de décrocher sa deuxième médaille d’or, mais il s’est malheureusement blessé aux ligaments de la cheville droite à la mi-novembre et sa guérison semble plus longue que prévu. Son titre olympique serait menacé par le jeune Américain Nathan Chen. Chez les femmes, la Russe Evgenia Medvedeva, l’actuelle championne du monde qui avait devancé Kim Yu-na à Sotchi est considérée comme la favorite. Comme le CIO a suspendu la Russie des JO d’hiver de 2018 pour dopage institutionnalisé, les yeux sont rivés sur elle pour voir si elle participera sous bannière olympique.
A moins de 50 jours de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018, les derniers préparatifs se déroulent sans accroc. La délégation sud-coréenne espère être présente dans toutes les disciplines inscrites au programme de la compétition, et s'est fixé comme objectif de terminer quatrième au classement du nombre de médailles. Le nombre de pays qui ont fait part de leur intention de participer à ces Jeux a battu un nouveau record.
En Corée du Sud, presque toutes les infrastructures sont prêtes pour accueillir les épreuves qui débutent le 9 février 2018. La nouvelle ligne du KTX, le train à grande vitesse, qui relie l'aéroport international d'Incheon à Gangneung, est officiellement entrée en service vendredi après une période d'essais. Elle permet de rejoindre la ville de Pyeongchang en une heure et demie depuis la capitale.
Les équipements sportifs sont d'ores et déjà achevés. Des épreuves préparatoires y ont été organisées. Les travaux de construction ou de rénovation des 12 stades et patinoires de Pyeongchang, Jeongseon et Gangneung sont terminés. Idem pour l’esplanade olympique où se dérouleront les cérémonies d'ouverture et de clôture. Le 15 décembre, le comité d'organisation a annoncé l'achèvement des travaux des deux villages olympiques qui accueilleront les athlètes venus du monde entier. L'un est situé à Pyeongchang et l'autre, à Gangneung. Le comité d'organisation ouvrira le centre des médias le 9 janvier prochain.
C’est à Pyeongchang que la plupart des épreuves de sports de neige se dérouleront. Mais, parmi les épreuves de ski alpin, la descente, le super-G et le combiné auront lieu à Jeongseon. Quant aux épreuves de sports de glace, elles seront toutes organisées à Gangneung.
Du côté des athlètes sud-coréens aussi, c'est la dernière ligne droite. Le premier objectif de la délégation sud-coréenne est de se qualifier dans les sept sports qui sont au programme des JO d’hiver, avec 130 athlètes. Jusqu'à présent, 95 joueurs ont obtenu leur billet dans quatre sports. Lors de Jeux olympiques d'hiver de Sotchi en 2014, la Corée du Sud a été représentée dans six sports, avec 71 athlètes. À PyeongChang, les équipes sud-coréennes ambitionnent de remporter 8 médailles d'or, 4 médailles d'argent et 8 médailles de bronze pour terminer au 4e rang du palmarès, soit 9 places de plus par rapport à la dernière édition.
La discipline qui rapporte traditionnellement le plus de médailles à la Corée du Sud est le patinage de vitesse sur piste courte. Chez les femmes, Shim Suk-hee et Choi Min-jeong visent, chacune, plus de de deux médailles d'or. Chez les hommes, on espère surtout ne pas rentrer bredouille comme c'était le cas en 2014. En patinage de vitesse féminin sur longue piste, Lee Sang-hwa tentera de remporter sa troisième médaille d'or olympique consécutive au 500 mètres. Le patineur Lee Seung-hoon, qui détient le titre de champion du monde à l'épreuve du départ en masse, espère également remporter la victoire.
À ce jour, le nombre de pays ayant fait part de leur intention de participer aux Jeux olympiques de PyeongChang s'élève à 92. Le record établi lors des JO d'hiver en 2014, avec 88 pays, a été battu. Par ailleurs, 43 chefs d'Etat ou leaders étrangers ont déjà annoncé qu'ils assisteront à l’événement sportif international. Le nombre devrait dépasser celui des Jeux olympiques d'été de Rio au Brésil, avec 45 dirigeants. La participation de la Corée du Nord n'a toujours pas été confirmée. Mais le pays communiste pourrait prendre sa décision au dernier moment, comme à l'accoutumée. Une autre grande inconnue concerne la participation des athlètes russes à ces JO. Le Comité international olympique (CIO) a interdit la participation de la Russie suite à un scandale de dopage. Mais des sportifs russes pourront toujours y participer à titre individuel.
A 50 jours des Jeux olympiques d’hiver de Pyongchang 2018, les préparations s’achèvent les unes après les autres. La cérémonie d’inauguration de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux gares principales de Séoul et de Gangneung a eu lieu, cet après-midi, dans cette dernière en présence d’environ 800 personnes, dont le Premier ministre Lee Nak-yeon. Plusieurs événements culturels sont également prévus dans les jours à venir dans cette ville de l’est du pays afin de célébrer ce lancement. La mise en service proprement dite est prévue pour demain.
Grâce à cette nouvelle ligne du KTX, la version coréenne du TGV français, le temps de déplacement entre ces deux destinations passe de 5 heures à moins de 2 heures. Et pendant la période des JO, des trains reliant directement l’aéroport international d’Incheon aux villes accueillant les épreuves, à savoir Pyongchang, Gangneung et Jinbu, seront également mis à la disposition des usagers.
D’autre part, la construction des routes facilitant l’accès à la ville de Pyongchang seront toutes achevées mercredi prochain. Ces dispositifs devraient permettre de se déplacer en deux heures entre la capitale et les principales installations olympiques, et en moins de 30 minutes entre les différents lieux de la compétition.
Reporter ou non les manœuvres militaires sud-coréano-américaines pendant les Jeux de PyeongChang 2018 ? Alors que le président sud-coréen Moon Jae-in a évoqué cette possibilité, et que le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a déclaré ne pas être au courant, le Commandement des forces combinées Corée–Etats-Unis (CFC) a fait part de sa position officielle.
Selon le CFC, qui mène ces exercices conjoints, la décision finale sera prise d’un commun accord par les deux alliés. Quant à l’annonce de cette décision, elle sera faite au moment opportun.
Si Séoul et Washington se mettent d’accord sur ce sujet, les manœuvres « Key Resolve » et « Foal Eagle », qui sont normalement organisées en mars, seront repoussées au mois d’avril.
J-50 ! Il ne reste plus que 50 jours avant les Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018, et c’est le moment de commencer à dresser la liste des invités VIP. Selon le comité d’organisation, le nombre de chefs d’Etat ou de leaders étrangers qui ont à ce jour déclaré leur intention d’y participer s’élève à 43.
A titre de comparaison : on en comptait 45 lors des Jeux d’été de Rio en 2016. Au final, le nombre de participants VIP devrait dépasser ce chiffre.
Quant aux nations qui ont fait part de leur intention de participer à l’événement sportif international, qui va se dérouler en février prochain en Corée du Sud, elles sont pour l’heure au nombre de 92. PyeongChang dépasse ainsi le record enregistré par Sotchi avec 88 pays.
Nous sommes à 50 jours du coup d’envoi des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018. Plus de 40 chefs d’Etat ou de gouvernement devraient s’envoler en février prochain pour cette ville située dans le nord-est du pays afin de participer à la grande fête sportive. Le Comité d’organisation olympique recense pour l’heure 43 invités VIP. Ce qui est déjà très proche du nombre enregistré lors de l’édition d’été de 2016 à Rio, qui a attiré 45 représentants gouvernementaux. La liste va vraisemblablement s’allonger à l’approche de l’ouverture de la compétition pour battre le record précédent.
Du côté des sportifs, pas moins de 92 Etats seront représentés à Pyeongchang. C’est plus qu’à Sotchi en 2014, qui avait accueilli 88 nations. Si le nucléaire nord-coréen a mis en question la sécurité, cette crise n’a visiblement pas effrayé les décideurs politiques. En effet, les Etats-Unis ont à un moment semblé hésitants à envoyer leurs équipes dans la péninsule coréenne, mais ils ont fini par confirmer leur intention d’être de la fête. Le scandale de dopage russe a aussi fait des vagues. La grande nation de sports d’hiver reste suspendue pour la prochaine compétition, mais heureusement, ses athlètes viendront concourir sous drapeau neutre. Pyeongchang a ainsi fait sauter les verrous pour incarner les JO de la « paix » et s’attend à recevoir le plus grand nombre de pays participants.
Les préparatifs des JO vont aussi bon train. Une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse a été inaugurée aujourd’hui pour relier Séoul à Gangneung en passant par Pyeongchang et Jeongseon. Cette liaison facilitera ainsi le déplacement entre la capitale et les trois comtés où se dérouleront les épreuves dans 12 stades. Concernant le village des athlètes, le dernier coup de pinceau a été donné le 15 décembre dernier. Il est réparti sur deux sites, Pyeongchang et Gangneung, qui vont respectivement accueillir les stades de neige et de glace. La descente de ski alpin, le slalom géant et les épreuves combinées auront lieu à Jeongseon.