
Pour devenir traducteur ou traductrice, pas besoin de diplôme spécifique. Pourtant, il existe en Corée du Sud des écoles supérieures d’interprétation et de traduction dont les deux plus connues sont celles de l’Université des études étrangères de Hanguk et celle de l’université pour femmes d’Ewha.
Il n’en reste pas moins que la traduction, quelle qu’elle soit, n’est jamais facile. Elle exige une très bonne connaissance du domaine concerné. Il faut parfois entrer dans la peau de l’auteur, s’imaginer la scène et le public qui va lire l’ouvrage traduit. Pour les livres pour enfants, il faut aussi savoir trouver les mots justes, qui leur parlent. La langue coréenne, qui s’adapte en fonction du contexte et de ses interlocuteurs, avec une codification rigoureuse, exige un haut niveau de précision dans la traduction.
L’intelligence artificielle a, certes, fait son entrée sur ce marché, mais reste toutefois trop approximative pour des traductions précises, fautes de données suffisantes, et n’est pas encore en mesure de distinguer exactement les différences langagières.