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Pourtant vieux de plus de 1 500 ans, cet art martial traditionnel coréen, que l’on dit être à l’origine du judo japonais, est pour ainsi dire méconnu en dehors de nos frontières. Le taekkyon, au même titre que la capoeira brésilienne ou la moringue, est un art martial très dansé.

Les mouvements du taekkyon sont fluides et effectués de manière très détendue et naturelle avec des déplacements rythmés, ce qui donne cet air de danse si particulier. Pourtant ce calme visible peut être ponctué d'attaques enchaînées, puissantes et rapides.

Le taekkyon est composé principalement de techniques de pied offrant une grande variété d’attaques possibles sur le corps de l’adversaire. Seul art martial coréen à avoir été reconnu comme trésor culturel intangible en Corée du Sud en 1983, le taekkyon est devenu en 2011 le premier art martial au monde à avoir été inscrit par l’Unesco en tant que patrimoine immatériel de l’humanité. Le taekkyon a été approuvé par le Comité olympique sud-coréen en 2001 et des compétitions nationales ont lieu chaque année en Corée du Sud.



Cet art martial offre aux spectateurs à la fois un sport fait de force mais aussi et surtout, de finesse. Souvent considéré comme l’ancêtre du célèbre taekwondo coréen, le taekkyon est beaucoup plus aérien, folklorique, mais aussi beaucoup plus technique. Les règles de ce sport traditionnel sont pourtant simples : il faut soit faire toucher une partie du corps de l'adversaire par terre ou bien frapper du pied le visage de l’adversaire sans le blesser.

Au fil de l’histoire, Chungju s’est imposé aux yeux de tous comme la ville emblématique de ce sport national. Depuis 1988, cette ville de 200 000 habitants au centre du territoire voit affluer des quatre coins du pays, des passionnés de taekkyon, tous vêtus du célèbre cheollik, le vêtement traditionnel que l’on porte pour la pratique de ce sport, dont les couleurs vont déterminer votre grade.



Même s’il est peu connu à l’étranger, ce sport très aérien fait des émules, car des fédérations se sont constituées depuis une vingtaine d’années un peu partout. On peut par exemple apprendre le taekkyon en Russie, en Chine, aux Etats Unis, mais bien plus surprenant, en France également, où le centre français du taekkyon œuvre chaque année à faire mieux connaître ce sport coréen…

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