La communauté vivant au sommet de la colline donnant sur Itaewon depuis le sud réside dans un lieu plutôt inhabituel, un quartier étrange mêlant la Corée du Sud des années 70 et le multiculturalisme d’un arrondissement de Londres. C’est en partie grâce aux articles de presse dithyrambiques des médias locaux et des bloggeurs séouliens, que le voisinage de la rue Usadan 10-gil road - marqué par l’imposante mosquée centrale de Séoul d’un côté et l’église presbytérienne Hangwang de l’autre - est devenu un endroit en plein essor.
Les loyers peu élevés de ce quartier qui tombait en désuétude il y a encore moins de trois ans, ont attiré un mélange d’étrangers et de jeunes « créatifs » coréens ; et les taudis se sont transformés en de coquets ateliers, cafés et magasins. Aujourd’hui, c’est devenu un lieu de coexistence entre marchés traditionnels, coiffeurs coréens, tatoueurs, studio et ateliers d’artistes, de designers et autres métiers créatifs.