Nous sommes le 9 octobre, jour du Hangeul en Corée, et la chaîne de télé KBS présente, dans son journal de 21 heures, un reportage sur les étrangers qui apprennent le coréen.

Le Hangeul et la langue coréenne ont apporté l’espoir d’un meilleur futur pour les populations du sud-est asiatique. En réponse à la popularité croissante de la culture coréenne, l’université de Sao Paolo prévoit d’ouvrir, l’année prochaine, un département de langue coréenne, et l’on sait que nombreux sont ceux en Amérique latine qui sont fans des stars de K-pop et qui apprennent le coréen seuls, avec des livres ou en ligne. Au Moyen-Orient, le coréen et le chinois sont les deuxièmes langues vivantes les plus choisies par les étudiants en université...



Le Hangeul a été reconnu, en 1997, comme patrimoine mondial de la mémoire par l’Unesco. Chaque voyelle et consonne a été créée pour ressembler aux parties du corps qui génèrent les sons, comme la bouche, la gorge, la langue et les dents. Le Hangeul est considéré comme le système d’écriture le plus simple et le plus scientifique du monde comme l’atteste son titre gagné deux fois de suite aux olympiades mondiales des alphabets.

« La supériorité du Hangeul est désormais largement reconnue. En 1989, l’Unesco avait institué le Prix d’alphabétisation du roi Sejong pour honorer les individus ou agences gouvernementales qui avaient contribué à faire baisser l’illettrisme. Le prix porte le nom du roi Sejong, le créateur du Hangeul. L’Unesco a également inscrit, en 1997, le Hunminjeongeum, le manuscrit enseignant comment apprendre le Hangeul, comme Mémoire du monde, faisant du Hangeul, non plus un alphabet seulement réservé aux Coréens, mais pour tous les êtres du monde entier. »