La comédie musicale Wandeuk met en scène l’histoire d’un lycéen qui s’appelle Wandeuk, né d’un père coréen et d’une mère philippine. La chanson qu’interprète la mère de Wandeuk parle des vœux de chaque maman, c’est-à-dire permettre à leur fils de faire de réaliser ce qu’il fait le mieux. Le 9 janvier dernier, le film My Little Hero est sorti en salle. Le film traite là aussi de l’histoire d’un petit garçon né d’une famille multiculturelle. Ce qui attire l’attention est que cet enfant est mixte. Mais, en réalité, ces acteurs nés de milieu multiculturels sont de plus en plus présents dans les films coréens ainsi que dans les comédies musicales.



Sorti en 2009, le film Bandhobi tire son nom d’un mot Bengali qui signifie « bon ami ». À travers l’amitié entre un travailleur étranger Karim et Min-seo, une jeune lycéenne coréenne, le film porte un regard sur la réalité des travailleurs immigrés en Corée du Sud ainsi que sur la perception de la société.



« Les travailleurs immigrés d’Asie du Sud-Est sont généralement perçus comme sous-éduqués ou défavorisés financièrement parlant, mais le film Bandhobi dresse leur portrait comme des gens qui nous ressemblent. Cela nous montre qu’une personne ne doit pas être jugée ou évaluée sur son niveau d’éducation ou sur ses capacités financières. Le film aborde le thème de l’égalité pour tous. »



De plus en plus de films, de comédies musicales et de livres en Corée du Sud traitent, ces jours-ci, des travailleurs immigrés et des familles multiculturelles. Ce type de sujet s’est répandu depuis que les étrangers et le multiculturalisme font partie intégrante de la société coréenne.

En effet, selon le bureau des statistiques, les enfants nés de familles multiculturelles comptent pour 5% de toutes les naissances du pays. Les prévisions projettent qu’en 2050, environ 10% de la population coréenne sera d’une autre origine ethnique et culturelle.