C’est dans le sanctuaire le plus intime du palais Gyeongbok que se trouve Jipokjae, la bibliothèque personnelle de l’empereur Gojong qui servait aussi de salle de réception pour les délégations étrangères. Mais, aujourd’hui, c’est un concert de musique traditionnelle qui s’y joue avec des instruments emblématiques de la famille de la cithare tels que le gayageum qui à douze cordes, le geomungo à six cordes, et le haegeum qui a lui deux cordes.

Ces notes de musique traditionnelle coréenne ne résonnent pas seulement dans le palais Gyeongbok, mais aussi au palais Changdeok, au sanctuaire confucéen Jongmyo, et au palais Deoksu. Les concerts pour cette année ont été programmés entre le 4 mai et le 13 octobre.

« C’est la quatrième année que ces concerts se tiennent dans les palais, qui ont chacun leur propre caractéristique. Cette année, les concerts ont pour thème les sciences humaines. Cette série de manifestations musicales est soutenue par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme et a donc pour but de promouvoir le tourisme. Les palais accueillent environ cinquante concerts chaque année. Au palais Gyeongbok, le répertoire était principalement de la musique de Cour, mais cette fois, nous essayons quelque chose d’un peu différent. Nous avons ajouté de la musique populaire afin que le public puisse apprécier encore plus les concerts. »

Les mélodies de la musique traditionnelle sont encore plus agréables au cœur de ce cadre royal. La lumière chatoyante qui caresse le toit aux tuiles sombres entouré de la verdure de la nature, tout semble se marier harmonieusement dans une douce mélodie.