Le Cimetière national de Séoul se situe dans le quartier Sadang juste au sud du fleuve Han. C’est un lieu sacré pour les Coréens. Politiciens et dignitaires étrangers viennent y rendre hommage lors de leur visite dans la capitale.



« Le Cimetière est le premier endroit où les présidents et politiciens se rendent avant leur rencontre officielle. C’est une visite de respect en souvenir de ceux qui se sont sacrifiés pour le pays. Mais c’est aussi pour montrer leur esprit patriotique et l’amour qu’ils portent à leur peuple. Et puis enfin, c’est pour s’engager à tout faire pour éviter qu’une autre guerre et d’autres sacrifices ne surviennent. »



Cette année marque le 63e anniversaire du début de la guerre de Corée. Ceux qui ont réellement vécu la tragédie de la guerre sont désormais beaucoup moins nombreux que ceux qui ne la connaissent, eux, qu’à travers les livres.



Le Cimetière national de Séoul a été fondé en 1955 après qu’un nombre incalculable de soldats ont été tués durant les violentes confrontations entre le Nord et le Sud. Il a une superficie d’un peu plus de quatorze hectares dont environ un quart est occupé par les tombes. Ils sont quelques 172 000 à y être enterrés. On y trouve des tombes des présidents, des martyrs, des personnages éminents du gouvernement provisoire, de ceux qui ont rendu des services pour leur pays, des soldats, des officiers de l’ordre public, des étrangers et des tombeaux. Le tombeau qui se situe à proximité des martyrs de la patrie est là où l’on peut trouver 133 plaques commémoratives des combattants pour la liberté. Ce sont ceux qui sont morts pour l’indépendance du pays mais qui n’avaient pas de descendance, où dont les restes n’ont jamais été retrouvés.