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Culture

Printemps, Printemps

2013-09-24



La mélodie captivante d’Arirang enveloppe le théâtre. C’est en effet un des morceaux de la comédie musicale coréenne Printemps, Printemps, qui a fait ses débuts au théâtre Yong au musée national de Corée, à Yongsan, au cœur de la capitale. C’est l’un des spectacles, basé sur une œuvre littéraire coréenne, qui a été financé par la fondation culturelle du musée national de Corée pour célébrer l’ouverture du musée du hangeul.

« Le théâtre de la littérature hangeul a été ouvert pour célébrer l’ouverture du musée du hangeul qui est prévue pour 2014. Cette année marque, après 22 ans, le retour du jour du hangeul comme jour férié. C’est donc pour fêter l’événement que nous avons organisé plusieurs spectacles pour glorifier le hangeul et la littérature coréenne, le tout au théâtre Yong. Nous souhaitons ainsi rappeler la valeur historique de notre langue ainsi que la beauté des mouvements et celui des sons. »

Le musée du hangeul exposera les patrimoines culturels liés au hangeul, de la création de l’alphabet coréen, le Hunminjeongeum, sous la dynastie Joseon, à aujourd’hui. Le premier spectacle est une adaptation d’une nouvelle de la première partie du vingtième siècle, de l’écrivain Kim Yu-jeong, et qui s’intitule Printemps, Printemps.



« La raison pour laquelle nous avons opté pour le Théâtre de la littérature hangeul est de montrer aux jeunes la beauté du hangeul. Et pour cela, il fallait les attirer avec des spectacles accessibles et faciles à comprendre.»

La comédie musicale Printemps, Printemps est donc une adaptation de la nouvelle écrite en 1935, au sommet de l’occupation coloniale japonaise. C’est une œuvre que l’on place souvent comme à l’apogée de la littérature contemporaine coréenne.

« Printemps, Printemps est une comédie noire entre un homme simple et naïf et son futur beau-père rusé qui se refuse au mariage de l’homme. En toile de fond de cette querelle est dépeinte une critique acerbe des communautés agricoles sous l’occupant japonais. L’histoire ajoute humour et satire à la pauvreté de ces villages de campagne. »

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