Si vous longez le mur de pierre qui protège le palais Deoksu, vous découvrirez sur votre gauche un chemin étroit qui vous mènera au Musée des arts de Séoul. C’est d’habitude, une enclave paisible d’art et de culture au sein d’une forêt de tours, mais pourtant, ces jours-ci, des bruits étranges semblent s’échapper du musée.



Cela ressemble à un instrument à vent, mais l’impression est si étrange que l’on en a, la chair de poule. Cela provient, en fait, d’une vidéo intitulée Le spectre et la sphère produite par Jesse Jones, un artiste irlandais. C’est une des productions qui célèbre la Biennale des technologies des médias et des arts contemporains baptisée, Médiacity Séoul 2014, et qui se tient au musée des arts de Séoul.

La Biennale internationale, Médiacity Séoul, a été lancée en 2000 et fête cette année sa huitième édition. Au début, l’objectif était d’explorer les angles esthétiques et humanistes des changements rapides de la capitale à travers les arts visuels.



« Médiacity Séoul est la plus grande biennale de la capitale. Plus de 1 000 artistes ont déjà participé au festival et certains sont devenus des artistes mondialement reconnus. Ce qui touche aux médias n’est pas un concept difficile à comprendre. Tout le monde utilise aujourd’hui un téléphone intelligent. Les gens regardent des films et écoutent de la musique sur leur portable. Cette technologie électronique utilisée dans de nombreux domaines encourage la communication entre les personnes et l’art des médias en fait partie. C’est un genre de communication qui combine l’art et les technologies modernes. »

Médiacity Séoul est ainsi devenu un événement reconnu à l’échelle mondiale.