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Culture

Tables sur la ligne de Janghang (I)

2016-11-22

Séoul au jour le jour

Aimez-vous voyager en train ? Au pays du Matin clair, si vous prenez le train pour visiter d’autres régions à partir de Séoul, vous pourrez découvrir divers paysages totalement différents de celui de la capitale. Cette semaine et la semaine prochaine, « Saveur du terroir » vous invite à découvrir les plats que nous proposent les villes que l’on croise sur la ligne de Janghang.



La ligne de Janghang est un chemin de fer construit durant la période de l’occupation japonaise. D’une longueur d’environ 150 km, elle relie la ville de Cheonan, dans la province de Chungcheong du Sud, et celle d’Iksan, dans la province de Jeolla du Nord, le long de la côte Ouest.

Il y a une spécialité à ne pas manquer à Cheonan : le « hodugwaja ». Il s’agit d’un gâteau fourré de pâte de haricot rouge et de morceaux de noix. En effet, le village Gwangdeok-myeon situé à 400m d’altitude produit des noix depuis l’époque du royaume de Goryeo. Les conditions naturelles y sont idéales pour la culture de noix de qualité. On doit les cueillir lorsqu’elles ne sont pas encore tombées à terre, puis on les laisse mûrir encore un peu en les couvrant avec des herbes sauvages. Il s’agit d’une astuce pour dégager facilement le fruit du brou.

Au lieu d’utiliser la farine de blé, les habitants d’ici optent pour celle faite de diverses céréales pour faire la pâte de hodugwaja. Dans le moule, on dépose une cuillerée de pâte et quelques morceaux de noix avant de les laisser cuire. On apprécie ce gâteau d’abord pour son parfum doux ensuite par sa saveur délicieuse. Lorsqu’on prépare la soupe « yulmujuk » avec les graines de larme de job, une sorte d’herbe vivace, on ajoute des morceaux de noix. Dans ce village, ce plat est considéré comme un remède de grand-mère pour faire face au rhume.

A la place de la viande, on ajoute les noix dans les raviolis. On prépare la farce avec des légumes, du tofu et des noix que l’on enroule dans la fleur de citrouille. Ce « hoduhobakkotmandu » est un mets nutritif que l’on aime partager en famille.

Lorsqu’on rend hommage aux ancêtres, on prépare le « hodugotgammari ». On remplit l’intérieur de kakis séchés avec des noix. Coupé en tranches, la forme fait penser à une fleur. Ainsi il est non seulement très beau à voir, mais aussi délicieux.



Seongju-myeon de la ville de Boryeong de la province de Chungcheong du Sud était un village minier jusqu’en 1994. Après la fermeture des mines de charbon, beaucoup ont quitté la zone, mais on y conserve toujours des plats de l’époque.
Le « samgyeopsal », la poitrine de porc, est le menu le plus connu. Vu que la graisse de la viande permet de dégager les poussières de la mine, les mineurs en mangeaient régulièrement. On fait griller la viande avec le kimchi, le chou pimenté et fermenté et le « kongnamul », les pousses de soja. Les légumes pimentés atténuant le goût relativement gras de la viande, ces ingrédients forment un excellent mariage gustatif.

Divers plats à base de kongnamul sont à découvrir dans ce village. Tout d’abord, on prépare le « jabchae » avec les pousses de soja à la place de vermicelles. On blanchit légèrement le kongnamul puis on le mélange avec divers légumes. L’assaisonnement se fait simplement avec la sauce soja et l’huile de sésame. Dans le « haemuljjim », l’étouffée des fruits de mer assaisonnée de manière pimentée, on n’oublie pas d’ajouter le kongnamul qui rend le plat plus savoureux.

Notre voyage culinaire sur la ligne de Janghang se poursuit la semaine prochaine.

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