Nombreux sont ceux qui ont donné leur vie pour défendre la Corée tout au long de ses 5 000 ans d’histoire. Et c’est ici, au Mémorial de la guerre, que sont conservées et exposées les archives de tous ces braves. À l’aube de la célébration, cette année, du soixantième anniversaire du début de la guerre de Corée, le Mémorial de la guerre est le gardien de l’histoire militaire du pays, de la préhistoire à nos jours.

Depuis son ouverture le 10 juin 1994, ce sont environ 1,5 million de personnes qui viennent visiter, chaque année, ce vaste musée.

« Le Mémorial de la guerre est un musée qui retrace, sur cinq mille années, toutes les périodes de guerres. De la préhistoire à aujourd’hui, la Corée a dû repousser, maintes fois, les invasions étrangères pour protéger son peuple et ses terres. »

Construit sur un terrain de plus de onze hectares, le Mémorial de la guerre se vante d’un bâtiment de 6 étages avec environ 3,6 hectares de surfaces d’expositions. C’est le plus grand musée au monde dans son genre. Il est constitué de six galeries d’expositions dont le hall commémoratif. Et il faut plus de trois heures pour en faire tout le tour.

Si vous passez par la Place de la paix et que vous entrez dans le musée, vous verrez deux plaques noires en pierre qui sont gravées d’inscriptions minuscules.

« Ce sont les noms de ceux morts à la guerre. Sur l’une des plaques, on peut lire les noms des 170 000 Coréens qui moururent pour leur pays depuis l’instauration des forces armées. Sur l’autre plaque, ce sont les noms des forces des Nations unies de seize pays qui moururent durant la guerre de Corée. »