Fin des pourparlers humanitaires entre les Croix-Rouges des deux Corées qui ont eu lieu de mardi à jeudi derniers au mont Geumgang, en Corée du Nord. Les délégués des deux parties se sont quittés hier. Mais avant, ils sont parvenus à un accord en sept points. Il s’agit notamment de discuter désormais de la question des familles séparées en y incluant celle des personnes dont le sort reste inconnu depuis le début de la guerre de Corée et même après. C’est un compromis passé après des négociations difficiles. Puisque Séoul avait auparavant insisté sur la nécessité de vérifier, séparément de la question des familles séparées, le sort des prisonniers de guerre et de ses ressortissants enlevés par le Nord. C’est en tout cas la première fois que l’Etat communiste reconnaît l’existence des portés disparus après la guerre.

Le gouvernement sud-coréen estime à environ 3 790 personnes le nombre de sud-Coréens enlevés par le Nord après l’armistice de 1953. Ce sont pour la plupart les pêcheurs. 3 305 d’entre eux ont été renvoyés. Mais 485 personnes seraient toujours détenues. Séoul pense aussi qu’environ 500 prisonniers de guerre sont toujours en vie au Nord.

Autre point important. Les deux Corées organiseront une rencontre spéciale de familles séparées en juin prochain en commémoration du 6ème anniversaire de la signature de l’accord du 15 juin 2000. Elles doubleront le nombre de familles participant à cette opération. Elles organiseront aussi deux vidéorencontres de familles en juin et en août prochain.