Suite des treizièmes rencontres entre familles intercoréennes sur le mont Geumgang, en territoire nord-coréen. Le premier groupe d’environ 150 sud-Coréens a regagné Sokcho, la ville de leur départ, au Sud. C’était vers 2 heures, ce jeudi matin, soit avec 10 heures de retard. Ils s’étaient rendus sur la montagne lundi dernier pour une rencontre de trois jours avec leurs proches vivant de l’autre côté de la frontière. Puis, ils devaient regagner leur pays hier après-midi. Mais les autorités nord-coréennes ont empêché l’autocar les transportant de repartir. Elles demandaient qu’un journaliste de télévision sud-coréen rentre avec eux, car il avait employé certains termes qui ont fâché, notamment celui « d’enlèvement par le Nord ».

Le Sud a vivement protesté contre une telle demande, la qualifiant de contraire aux principes de la liberté de la presse. Le journaliste en question est lui aussi rentré par le même autocar. C’est la première fois depuis le début de ces rencontres que le retour de familles est retardé par un tel différend intercoréen. Les premières retouvailles de ce type ont été organisées en août 2000, suite au premier sommet intercoréen qui avait lieu deux mois plus tôt.

Malgré cette tension, un second groupe de 420 sud-Coréens est arrivé aujourd’hui sur le mont Geumgang pour assister à la deuxième partie des rencontres, qui durera jusqu’à samedi.