Le gouvernement sud-coréen qualifie les tirs nord-coréens de provocation. Du coup, il a décidé d’y réagir fermement. Cette décision est intervenue au cours d’une conférence sur la sécurité convoquée d’urgence aujourd’hui et présidée par le secrétaire général du président de la République. Séoul gardera cependant son sang-froid dans ses réactions et observera de près l’évolution de la situation, puisqu’il n’y a pas eu d’accrochages entre les deux Corées.

Au cours de la conférence d’aujourd’hui, les participants ont examiné s’il y avait d’autres mouvements inhabituels du Nord après ses tirs d’artillerie ce matin. Ils étaient aussi d’accord pour insister sur la nécessité d’analyser minutieusement ce que cherche vraiment le régime de Pyongyang, qui propose un dialogue d’une part et tente de neutraliser d’autre part la frontière maritime intercoréenne, qu’il ne reconnaît toujours pas.

Le ministre de la Défense, le ministre de la Réunification et les secrétaires présidentiels aux affaires diplomatiques et à la sécurité ont participé à la conférence. Le secrétaire général de la présidence a briefé le président de la République Lee Myung-bak, en voyage à l’étranger, sur les résultats de leurs discussions. Lee a d’ailleurs donné des instructions pour que toutes les mesures possibles soient préparées pour faire face à toute éventualité.