Un mois après avoir ouvert un compte YouTube, la Corée du Nord se lance cette fois sur Twitter pour étendre la propagande de son régime. Et la Corée du Sud se met à préparer des mesures en vue d’y faire face. Un responsable du ministère sud-coréen de la Réunification a annoncé que son ministère cherche d’abord à savoir si le pays communiste a bel et bien ouvert un compte Twitter et que du coup, il a récemment demandé à la Commission sud-coréenne de l’audiovisuel et des communications de vérifier cela.

Si l’ouverture du compte nord-coréen sur ce réseau social est confirmée, le ministère discutera avec la commission des mesures à prendre. Ces mesures pourraient consister par exemple à bloquer l’accès au lien du compte nord-coréen.

Le ministère a d’ores et déjà décidé d’étudier s’il faut ou pas modifier la loi actuelle sud-coréenne sur les échanges et la coopération entre les deux Corées, dans le cas où les internautes sud-coréens contactent le Nord par le biais de ce réseau. Pour le moment, le ministère pense qu’il n’y a pas de problème si les sud-Coréens regardent sur Internet comme sur Twitter les messages postés par la Corée du Nord, mais que s’ils y répondent ou s’ils les transfèrent sans autorisation préalable, cela viole la loi.

Le ministère de la Réunification envisage aussi de préparer avec les autres ministères concernés des mesures pour faire face à la propagande du régime de Pyongyang sur YouTube.