Un prisonnier de guerre octogénaire installé en Corée du Nord depuis la fin du conflit intercoréen et ayant fui le pays communiste en avril dernier est sous la protection d’un consulat sud-coréen dans un pays tiers.

C’est ce qu’a révélé hier une députée du Parti libéral progressiste, une petite formation d’opposition. Selon Park Sun-young, il s’agirait d’un certain M. Kim, il serait âgé de 84 ans et serait placé depuis juillet sous la protection de cette mission diplomatique où Mme Park l’a récemment rencontré.

D’après l’explication de la député, Kim avait quitté une première fois le régime nord-coréen en 2008, mais avait été obligé d’y retourner. En avril dernier, il a de nouveau franchi la frontière, cette fois avec sa belle-fille.

Depuis le pays tiers où il se trouve, Kim a transmis à Park Sun-young une lettre adressée au Parlement sud-coréen et une pétition à l’attention du ministre de la Défense. Il y décrit 60 années d’une vie sombre et demande à être rapidement rapatrié vers la Corée du Sud.

La député appelle donc le gouvernement sud-coréen à résoudre dignement la question du rapatriement des prisonniers de guerre, par le biais des Nations unies et en vertu des conventions de Genève. Pour l’instant, si Séoul n’a pas réussi à faire revenir ce prisonnier de guerre dans son pays d’origine, c’est à cause de différends diplomatiques avec les autorités du pays dans lequel il demeure.