L’Institut national de la recherche aérospatiale (Kari) va commencer la première phase de son projet d’exploration lunaire l’année prochaine. Il devrait coûter la bagatelle de 198 milliards de wons, un peu plus de 150 millions d’euros.

L’objectif de ce projet est de pouvoir tester un lanceur spatial national d'ici fin 2018.

Malgré un budget de 20 milliards de wons alloué à ce projet en 2016, 10 mille milliards de plus que le montant prévu, la somme n’est toujours pas suffisante pour couvrir les coûts requis.

L’année dernière, le gouvernement avait proposé 41 mille milliards de wons pour ce projet spatial, mais l’Assemblée nationale avait refusé de voter pour cette enveloppe.

Cependant, 17 universités et instituts de recherche financés par l'Etat qui participent à ce projet d’exploration lunaire ont formé un organe de consultation coopérative en 2013 pour mener des études connexes. En utilisant leurs propres fonds, ils ont étudié quatre grands domaines : les sondes lunaires, le transport des charges utiles, et des engins et des installations qui formeront le réseau de communication dans l'espace de la Corée du Sud.

Le Kari développe également de son côté une fusée avec une technologie locale qui aura comme objectif d’envoyer un module lunaire capable de se poser sur la lune d’ici 2020.

Petit rappel, l’institut est entré dans la 2e phase de son projet en août dernier, après la conclusion de la première, qui consistait en la conception préliminaire d’un lanceur, la construction d’une installation pour tester des moteurs, l’assemblage d’un moteur à carburant liquide de sept tonnes ainsi que des tests d’allumage et de combustion.