Après que de forts séismes de magnitude allant jusqu’à 5,8 se soient produits le 12 septembre dans le sud-est du pays, environ 400 répliques se succédaient. La plus violente d’entre elles, de magnitude 4,5, a de nouveau secoué la région hier soir. C’était vers 20h33. Son foyer se trouve toujours à Gyeongju, à seulement 2 km de l’épicentre des secousses d’il y a une semaine, à une profondeur de 16 km.
 
Elle a été ressentie partout dans les régions proches et même dans celles de la capitale. Gyeongju est située à environ 370 km au sud-est de Séoul. Beaucoup d’immeubles et de vitres de fenêtre ont fortement tremblé. Et par mesure de précaution, les autorités de la centrale nucléaire de Kori, localisée sur la côte est, ont relevé d’un cran à B leur niveau d’alerte. Elles annoncent que jusqu’à présent, aucune anomalie n’a été repérée dans l’opération de ses réacteurs.
 
Dans le complexe pétrochimique d’Ulsan, sur la côte est, plus de 230 entreprises installées là-bas restaient sur le qui-vive pendant la nuit. Leurs usines n’ont pas été mises à l’arrêt. Mais des examens minutieux ont été effectués. Heureusement, pas de dégâts particuliers. Même opération dans les usines du constructeur automobile Hyundai Motor, également à Ulsan. Pour cela, l’activité de certains de ses sites de production a été stoppée.
 
Quant au quatrième complexe de centrales thermiques d’Ulsan, ses activités restent à l’arrêt depuis les secousses du 12 septembre. Mais son personnel est à pied d’œuvre afin de savoir si des fissures se sont produites hier soir dans les équipements.
 
Le ministère de la Sécurité publique annonce avoir reçu un total de 12 cas de dégâts.