La conférence principale de la « Semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) » de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a officiellement débuté hier pour une durée de cinq jours.
Cette année, c’est la Corée du Sud qui l’accueille, en marge de la célébration du 70e anniversaire de son adhésion à l’Unesco. Avec pour thème « Résister à la désinfodémie : l’éducation aux médias et à l'information pour tous et par tous ». Contexte sanitaire oblige, les événements se déroulent en ligne.
Lors de sa prise de parole, la directrice générale de l’institution, Audrey Azoulay, a mis en garde contre la propagation extrêmement rapide des fausses informations, en particulier sur la pandémie du COVID-19 qui, selon elle, circulent aussi vite que le virus lui-même. Du coup, elle a appelé la communauté internationale à rejoindre les efforts pour renforcer les compétences à résister aux « fake news » à travers l’EMI.
La vice-Première ministre sud-coréenne aux affaires sociales s’est elle aussi exprimée, en qualité de représentante du pays organisateur. Yoo Eun-hae a alors affirmé que les capacités à utiliser correctement les médias et l’information n’étaient plus une question de choix, mais une compétence de base de chacun.
Demain, une réunion de petite envergure aura lieu exceptionnellement hors ligne pour présenter l’état actuel de l’EMI du pays du Matin clair et sa vision du futur.