Séoul, Washington et Tokyo ont lancé en décembre dernier un système de partage en temps réel de données d’alerte aux missiles nord-coréens. Les trois pays l’ont activé pour la première fois lorsque Pyongyang a lancé un engin balistique le 14 janvier dernier. Cela dit, ils n’ont pas réussi à le traquer jusqu’au bout. C’est ce qu’a révélé le journal japonais Yomiuri Shimbun hier.
Cette information a alors occupé le point de presse du département de la Défense des Etats-Unis, le même jour. Interrogé à ce sujet, son porte-parole s’est refusé à donner des précisions. Patrick Ryder s’est borné à dire que « les USA scrutent de très près l’évolution de la situation dans cette région et continueront à travailler en étroite coopération avec leurs alliés et partenaires concernés ».
Dans le même temps, la voix du Pentagone a affirmé que les trois partenaires maintenaient d’excellentes relations et qu’ils continueraient à échanger les informations sur la sécurité et la stabilité régionales.
Hier, le porte-parole adjoint du département d’Etat américain a lui aussi été invité à commenter la récente série de tirs de missiles de croisière du royaume ermite. Vedant Patel a alors réitéré que ces lancements suscitaient l’instabilité de la région.
Sur la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie, il a indiqué que les USA travailleraient main dans la main avec leurs alliés et partenaires afin de la contrer.