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International

CSIS : Séoul, Washington et Tokyo pourront maintenir leur coopération trilatérale même après l’éventuelle réélection de Trump

Write: 2024-02-13 14:15:44Update: 2024-02-13 16:34:44

CSIS : Séoul, Washington et Tokyo pourront maintenir leur coopération trilatérale même après l’éventuelle réélection de Trump

Photo : YONHAP News

L'ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, fait largement la course en tête dans les sondages pour être le candidat du parti républicain à la présidentielle en novembre prochain. A neuf mois de l’échéance, beaucoup commencent à se poser une question : la Corée du Sud doit-t-elle craindre l’éventuelle réélection de celui qui promet de faire des intérêts de son pays sa priorité ?

A ce propos, d’anciens hauts responsables sud-coréens et américains prévoient que le retour du milliardaire n’ébranlera pas forcément la coopération entre les Etats-Unis et leurs deux principaux alliés d’Asie. Ils ont avancé cette estimation lors d’un forum, organisé hier par le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), un think tank basé à Washington.

Parmi ces invités, l’ex-représentant spécial du département d’Etat américain pour la Corée du Nord, Sung Kim, a affirmé que la Corée du Sud et le Japon étaient des pays très importants pour les USA et que leur influence ne cesse de prendre de l’ampleur. Il est donc bien naturel, selon lui, que les trois partenaires augmentent leur partage de coûts et de défis.

Toujours selon cet ancien ambassadeur des Etats-Unis à Séoul, les trois nations semblent chercher à institutionnaliser leur coopération en vue de la poursuivre, indépendamment des résultats de la présidentielle américaine.

Les discussions ont porté pour l’essentiel sur le renforcement de la collaboration trilatérale. Il a également été question d’une réponse à donner conjointement aux menaces de Pyongyang.

Sur ce sujet, l’ex-conseiller de Yoon Suk-yeol à la sécurité nationale, Kim Sung-han, a fait remarquer que le régime de Kim Jong-un n’avait pas changé sa stratégie. Il a précisé que le Nord chercherait à posséder le plus d’armes atomiques possible et à achever les technologies de missile balistique intercontinental, avant de négocier avec les Etats-Unis sur le désarment nucléaire, et non pas sur la dénucléarisation. L’ancien collaborateur présidentiel a cependant indiqué que le royaume ermite n’avait pas décidé de déclencher une guerre, et ce contrairement à l’estimation de certains experts américains.

S’agissant de la possible participation du Japon au Groupe consultatif nucléaire (NCG), Kim Sung-han a indiqué que Séoul ne s’y était pas opposé. Sachez que cette instance a été créée dans le cadre de la déclaration de Washington, signée en avril dernier entre les présidents américain et sud-coréen.

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